Un de mes grands-pères était mineur et cordonnier durant son temps libre, l’autre travaillait dans les textiles. Mon père – qui a aussi commencé sa carrière au fond d’une mine en Alsace - aimait les stylos, parce qu’ils symbolisaient l’éducation et l’apprentissage.
Aujourd’hui, après avoir habité à quelques kilomètres des bords du Léman, j'habite dans le sud de la Californie.
Mon activité professionnelle au sein d’une entreprise de technologie médicale m'amène à voyager très fréquemment en Asia, Océanie et Europe. Il n'y a rien de mieux qu'un vol de 15 heures pour écrire!
Et si j'aime le monde de la high-tech californienne, j'ai une vraie passion pour l'artisanat et « le bel objet ».
C’est ce qui m’a amené à l’horlogerie. Notre rapport avec le temps est intime. Le temps est un allié ou un ennemi. Il faut le respecter. C'est la vocation de la montre.
Une montre vit avec ou même grâce à son interaction avec son « propriétaire ». Cette dimension quasi « humaine » est pour moi fondamentale. Au-delà d’une pièce d’horlogerie, il y a une personne, une histoire, une vie.
Au delà de l’horlogerie, j’ai aussi la passion de l’écriture. Cela me permet de rendre concret des sujets qui restent théoriques, de partager et de laisser une trace.
Ecrire c'est donc s'inscrire dans le temps. Le temps, toujours lui …