Girard-Perregaux

Girard-Perregaux
Image
Patrick Pruniaux
Patrick Pruniaux
Depuis 1791, Girard-Perregaux poursuit la voie de sa tradition de Haute Horlogerie. L’histoire de la Maison est jalonnée de garde-temps légendaires qui allient design pointu et technologie innovante.

Le début des activités de la manufacture remonte à 1791, offrant ainsi plus de deux siècles d'héritage qui constituent le pilier de ce que Girard-Perregaux est aujourd’hui. 

Jean-François Bautte, né le 22 mars 1772, apprend tout d’abord le métier de monteur de boîtes puis devient successivement guillocheur, horloger et orfèvre. Il signe à 19 ans ses premières montres, en 1791. Horloger de talent, Jean-François Bautte se fait connaître pour ses modèles de montres extra-plates. De manière innovante pour l’époque, il fonde à Genève, sa ville d’origine, une société manufacturière abritant tous les métiers de l'horlogerie. Jean-François Bautte accueille ainsi de prestigieux visiteurs et notamment la future reine Victoria. Industriel astucieux et homme d’affaires averti, il commerce avec les cours européennes qui lui permettent, année après année, d’asseoir sa réputation. 

En 1837, Jacques Bautte et Jean-Samuel Rossel prennent la succession de Jean-François Bautte qui leur lègue en héritage son patrimoine industriel. Quelques années plus tard, Jean-Samuel Rossel poursuit l’aventure seul, bientôt secondé par son fils, Jacques Rossel. Leurs travaux dans le domaine de la chronométrie sont alors régulièrement récompensés lors d’expositions internationales.

En 1852, Constant Girard fonde la maison Girard & Cie. Deux ans plus tard, il épouse Marie Perregaux (1831-1912). De l'union de leurs deux noms naît, en 1856 à La Chaux-de-Fonds, la Manufacture Girard-Perregaux. Les trois frères de Marie Perregaux, Henri (1828-1893), François (1834-1877) et Jules (1838-1903), s'investissent également dans l'entreprise : Henri et Jules en la représentant dans les deux Amériques, et François en Asie.

Constant Girard présente en 1889 un Tourbillon primé lors de l’Exposition universelle de Paris, la célébrissime pièce « La Esmeralda », offerte au président du Mexique Porfirio Díaz à la fin du XIXe siècle. C’est également cette année que Gustave Eiffel présente sa célèbre dame de fer.

En 1906, Constant Girard-Gallet, fils de Constant Girard et Marie Perregaux, reprend la maison Bautte et la fusionne avec Girard-Perregaux & Cie.

A la fin des années 1950, Girard-Perregaux dispose de son propre département Recherche & Développement intégré à la Manufacture. Cette équipe en interne permet à la marque de développer des mouvements de haute précision. En 1966, Girard-Perregaux introduit au sein de sa famille Gyromatic le premier mouvement haute fréquence (36.000 alternances/heure). En 1967, 70% des certificats de chronomètres délivrés par l’Observatoire de Neuchâtel sont attribués aux Chronomètres Haute Fréquence Girard-Perregaux. La Manufacture se penche à cette époque sur le domaine des mouvements quartz et donne à la Suisse sa première production industrielle de montres-bracelets à quartz en 1971. La fréquence fixée par Girard-Perregaux de 32.768 Hz demeure le standard universel pour les montres à quartz.

Pour célébrer son bicentenaire, la Manufacture présente en 1991 une version miniaturisée, de la dimension d'une montre-bracelet, du Tourbillon sous trois Ponts d'or, montre de poche qui lui avait valu une distinction à sa création.

En 1992, L’entrepreneur italien, architecte et ancien pilote automobile Luigi Macaluso prend la direction de Girard-Perregaux. La Manufacture développe alors sa logique manufacturière et introduit en 1994 une nouvelle famille de calibres ultraplats respectivement nommés GP3000 et GP3100.

En 2008, Girard-Perregaux présente un Tourbillon Bi-axial équipé de deux cages concentriques qui permettent à l’organe réglant d’effectuer des rotations pluridimensionnelles. Cette construction compense ainsi les écarts de marche dus à la gravité terrestre.

En 2011, le groupe Kering, l’une des entreprises leaders dans les domaines du sport et du lifestyle, devient l’actionnaire majoritaire de Girard-Perregaux. La Manufacture fête alors son 220e anniversaire. A cette occasion, la collection Haute Horlogerie s’enrichit d’un modèle inspiré de son histoire avec un Tourbillon sous Pont d’or Girard-Perregaux 1966 disponible en 50 exemplaires individuellement numérotés.

Girard-Perregaux dévoile en 2013 une innovation notoire dans le monde de la Haute Horlogerie : un échappement à force constante, l’Echappement Constant L.M dont les premiers prototypes avaient été présentés en 2008. 

Lire la suite