Test en équipe : WorldTempus x Bovet

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Team Test: WorldTempus X Bovet - Bovet 1822
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Les journalistes s’en donnent à cœur joie avec la Bovet 1822 Virtuoso VII

Jordy Bellido

« Rolls Royce ». C’est la première chose que m’est venue à l’esprit lorsque j’ai vu la Virtuoso VII. La Boat Tail, une pièce unique qui a été réalisée sur mesure pour le propriétaire d’une Rolls Royce en 2021, a peut-être influencé ma pensée. Quoi qu’il en soit, la Virtuoso VII constitue la Rolls Royce des montres. Son style reconnaissable entre mille et son imposante présence me rappellent le charme du constructeur automobile de luxe britannique. Ce garde-temps démontre l’étendue du savoir-faire de Bovet, que ce soit en matière de mécanique ou de décoration. Pour la mécanique, il suffit de mentionner son calendrier perpétuel, avec indication du jour, de la date (rétrograde qui plus est !), du mois et des années (dont les années bissextiles !). Côté décoration, Bovet fait la part belle à son expertise dans le guillochage, avec les cadrans rouges guillochés et laqués, ainsi que dans l’art de la gravure, avec des ponts gravés du motif fleurisanne, un motif cher à la maison (et qui n’est absolument pas évident à reproduire, croyez-en mon expérience personnelle, à lire ici). Pour couronner le tout, la Virtuoso VII est dotée du système Amadéo® qui permet de convertir (très facilement) sa montre-bracelet en horloge de table. Quoi de plus luxueux que ça ? 

Test en équipe : WorldTempus x Bovet

Marie de Pimodan

Entre l’esthétique et la technique, Bovet semble bel et bien résolu à ne pas vouloir choisir. En témoigne une fois encore ce modèle d’exception qui parvient à unir l’une des complications horlogères parmi les plus complexes et exigeantes avec le raffinement des décorations traditionnelles. Et ce, sans compromettre la lisibilité. Un seul coup d’œil suffit en effet à accéder à l’ensemble des informations du calendrier perpétuel. Mais il serait dommage de ne pas s’attarder plus longtemps sur le visage du Virtuoso VII Quantième perpétuel rétrograde. Grâce à l’usage de disques saphir pour l’indication du jour, du mois et de l’année bissextile en périphérie du cadran assortis à un quantième rétrograde indiqué sur un disque concentrique au cadran, ce modèle met en lumière la beauté des gravures fleurisannes qui ornent la platine du mouvement. Un fantastique artisanat, signature esthétique de Bovet, qui se conjugue avec le décor guilloché main qui décore le cadran central bordeaux. En fonction de la lumière, celui-ci semble s’estomper, donnant l’impression que le cadran est tout simplement soleillé. Comme un tableau vivant, changeant à chaque mouvement du poignet.

Test en équipe : WorldTempus x Bovet

Se contenter de de décliner le temps sur une seule face eut sans doute été trop simple. Encore une fois, Bovet pousse le raffinement à son comble au revers du boîtier. Côté pile, un cadran guilloché de couleur bordeaux placé à 12h donne à nouveau l’heure et la minute, flanqué à 3h de l’indication de la réserve de marche de 5 jours et, à 6h, de la double seconde coaxiale (également visible côté face). Bref, un véritable bijou technique et artistique qui se laisse apprécier sous toutes ses coutures. D’autant que le système Amadeo qui caractérise le boitier en or blanc permet de métamorphoser ce garde-temps en le faisant passer d’une montre-bracelet à une montre de poche ou à une pendulette de table. 

Jean-Christophe Teigner

Avec le Fine Watch Club, nous avions visité il y a quelques mois la manufacture et le château de Bovet, nichés dans les montagnes du Jura. Nous avions été marqués par cette visite singulière. Définitivement, la belle endormie du château s’est réveillée. Et pour de bon ! Avec cette nouvelle complication dotée d’un quantième perpétuel rétrograde, d’un aiguillage inversé, d’une double seconde coaxiale et d’un boîtier convertible, Bovet 1822 sort le grand jeu pour sa nouvelle Virtuoso VII. Au poignet, elle a une présence à la fois envoutante et magnétique. Classique mais pas si classique. La Bovet Virtuoso VII dévoile ses secrets au fur et à mesure des regards que vous lui portez. 

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Sophie Furley

La Virtuoso VII Perpetual Calendar de Bovet est une incroyable pièce d'ingénierie micro-mécanique et d'art décoratif qui calcule les différentes longueurs de chaque mois et même les années bissextiles pour toujours donner la date exacte à son propriétaire. Tout cela est si joliment présenté, avec le jour de la semaine dans un guichet à 9 heures, la date sur un anneau autour du cadran, le mois dans un guichet à 3 heures et l'année bissextile à 12 heures. Mais ce qui est vraiment magique sur ce garde-temps, c'est qu'il possède deux cadrans différents - l'un avec le calendrier et l'autre sans - qui peuvent être intervertis selon l’envie grâce à l'ingénieux système de la Maison : le boîtier Amadeo®. Mais ce n'est pas tout, le système Amadeo® permet également de transformer le garde-temps en une horloge de table et en un pendentif sur un magnifique collier en or blanc 18 carats. La convertibilité est un peu devenue la norme dans l'industrie horlogère ces dernières années, la plupart des marques proposant des systèmes de bracelets interchangeables sur leurs montres. Même s'il s'agit d'une amélioration considérable par rapport à la nécessité de ramener sa montre à la boutique pour un changement de bracelet, je dois admettre que pour des mains non entraînées, de nombreux systèmes restent assez compliqués à utiliser. Ce n'est absolument pas le cas avec la Virtuoso VII, dont l’utilisation est simple comme bonjour. Ce système de changement rapide est en fait si facile et amusant à manipuler que mon collègue Jordy a interrompu sa séance photo juste pour sortir et dire à tout le monde à quel point il était impressionné – un moment amusant dans le monde de WorldTempus, qui en dit long ! 

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