Biennale de Venise

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Biennale di Venezia - Jaeger-LeCoultre
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Le réalisateur américain Abel Ferrara remporte le prix Jaeger-LeCoultre Glory to the Filmmaker 2020.

La Biennale de Venise et Jaeger-LeCoultre annoncent que le réalisateur américain Abel Ferrara (Pasolini, Bad Lieutenant, King of New York) reçoit le prix Jaeger-LeCoultre Glory to the Filmmaker lors du 77e Festival international du film de Venise, qui récompense une personnalité ayant particulièrement marqué le cinéma contemporain.

La cérémonie de remise du prix se déroule aujourd'hui au coeur de la Sala Grande du Palazzo del Cinema avant la projection de son nouveau film présenté hors compétition, le documentaire Sportin’ Life (une production italienne de 65 minutes) avec Abel Ferrara, Willem Dafoe, Cristina Chiriac, Anna Ferrara, Paul Hipp et Joe Delia.

Biennale de Venise

« L’un des nombreux mérites d’Abel Ferrara, qui est largement reconnu malgré sa réputation, celle d’un des réalisateurs les plus controversés du cinéma contemporain, c’est l’indéniable cohérence et la fidélité qu’il porte dans son approche, en s’inspirant des principes du cinéma indépendant même lorsqu’il a eu l’opportunité de travailler sur des productions plus traditionnelles, » explique Alberto Barbera, directeur du festival de Venise. « De ses premiers films à petit budget, directement inspirés des scènes d’une New York peuplée d’immigrants, d'artistes, de musiciens, d’étudiants et de toxicomanes, jusqu'à ses travaux les plus récents, plus autobiographiques et introspectifs, tout en passant par ses chefs-d'oeuvre mondialement reconnus – The King of New York (1990), Bad Lieutenant (1992) et Body Snatchers (1994) – Ferrara a donné vie à un univers unique et profondément personnel. À partir des conflits originels entre culpabilité et innocence, religion et rédemption, péché et trahison qui ont prédominé si longtemps dans son oeuvre au même titre que la représentation de l'abject et de la violence nocturne dans la métropole, Ferrara est aujourd'hui parvenu à des suppositions originales sur la fin du monde et sur l’impossibilité de trouver un sens aux relations entre les individus et la société. Tout cela vient confirmer qu’il est l’un des réalisateurs les plus intéressants et les moins conventionnels du moment. »

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