Tout sur la marque de montres Czapek sur Worldtempus
L’horloger François Czapek, Polonais d’origine tchèque, arrive en Suisse en 1832. Il fonde avec un Suisse une première entreprise - ancêtre des Montres Czapek.
La rencontre avec Norbert Patek
L’horloger polonais rencontre en 1836 un certain Antoine Norbert de Patek, futur fondateur des montres Patek Philippe, marque à laquelle on devra notamment la célèbre Nautilus. Aujourd’hui, après avoir été menée par plusieurs descendants d’Antoni Norbert, tels qu’Adrien Philippe puis Jean Adrien Philippe, la firme est aux mains de la famille Stern, après le rachat des montres Patek Philippe par la « Fabrique de Cadrans Stern Frères », Charles et Jean, puis Henri Stern, ensuite Philippe et enfin Thierry Stern.
Retour en 1832. Devenus partenaires, les deux associés produisent des montres d’exception en se répartissant les rôles. Francois Czapek s’occupe des finitions et dirige l’atelier, alors qu’Antoni Norbert est à la tête de la société et s’occupe de la partie commerciale. En 1845, chacun crée sa propre entreprise horlogère. Franciszek Czapek (son nom polonais sans francisation) devient notamment horloger à la cour de Napoléon III, avec également une boutique à Paris.
Aujourd'hui, la marque revit grâce à trois passionnés et grâce au financement participatif. Il s’agit de la première fois que ce système est utilisé dans l’industrie, Harry Guhl, Xavier de Roquemaurel et Sébastien Follonier réussissent leur pari : relancer cette marque à la si belle et si riche histoire. En 2013, une première montre est équipée d’un chronographe suisse. Ce chronographe est tout simplement un extraordinaire mouvement horloger historique, un chronographe à remontage manuel de 1971. Puis vient la collection Quai des Bergues.
En 2016, le travail de relance est récompensé. La Quai des Bergues N°33 bis remporte le Prix du Public au Grand Prix d’Horlogerie de Genève. Cette nouvelle création rend hommage à la montre de poche réalisée par l’horloger polonais en 1850. Son cadran affiche des chiffres romains et des aiguilles fleur de lys, en « or noir », soit en or rouge 5N plaqué en rhodium noir. Le cadran est d’ailleurs réalisé en émail « Grand feu », légèrement bombé, dans lequel il est possible d’inscrire une phrase secrète personnelle. Le mouvement – calibre SXH1 – est à remontage manuel. La réserve de marche est de sept jours, grâce à deux barillets ressorts. Le mouvement bat à la fréquence de 3 Hz. Au nombre des finitions se remarques des cliquets à double ouverture, des ponts sablés, des vis bleuies, du biseautage, ou encore de l’anglage. La référence est produite en édition limitée, et s’acquiert par inscription sur une liste d’attente.
Collection montre bracelet
Si autrefois les montres se portaient dans la poche, les premières créations de la marque suivent les codes contemporains et se portent au poignet. Plusieurs références horlogères existent, pour hommes et pour femmes, notamment avec cadrans nacrés et opalins, une première montre mécanique féminine particulièrement réussie pour la marque. 25 pièces uniquement sont fabriquées pour les six références Lady, avec mouvement suisse. La ligne Place Vendôme fait honneur aux calibres avec tourbillon, et tourbillon suspendu, avec indication jour/nuit, 60 heures de réserve de marche avec un seul barillet, ou encore second fuseau horaire.
Tous les calibres exclusifs de la marque proviennent d’une collaboration horlogère avec Jean-François Mojon, fondateur du motoriste Chronode. Tous les garde-temps sont fournis avec un bracelet réalisé à la main par Camille Fournet.