En apparence classique, la montre Arceau créée par Henri d’Origny en 1978 aime jouer la métamorphose. Son boîtier rond surmonté d’attaches asymétriques en forme d’étrier convoque des métiers d’arts aussi remarquables qu’exigeants. Entre gravure et peinture miniature, son esthétique intemporelle et singulière à la fois devient objet de créativité et de savoir-faire Hermès.
Deux interprétations exclusives révèlent un décor tantôt fantastique, tantôt futuriste, extraite du carré Chorus Stellarum dessiné par Daiske Nomura. Les personnages – de fringants cavaliers squelettes chevauchant leur destrier – s’incarnent dans des appliques mobiles en or jaune, gravées et peintes à la main. Mues par un mécanisme à ressort relié au bouton poussoir à 9 heures, ces vanités gothiques caracolent d’un simple coup de pouce, dans une impulsion à la demande, autour d’une constellation dorée réalisée en champlevé. Comme un tableau céleste, ce nouveau zodiaque aux symboles subtilement empruntés de la collection Émile Hermès, révèle les cieux équestres dans une toile éclatante de motifs colorés sous laque, rehaussée d’étoiles en appliques rhodiées.
Ces artisanats conjugués réinterprètent le thème festif et ésotérique de la célébration du temps qui passe, imaginé par le dessinateur-illustrateur japonais qui se plaît à mettre en scène et à détourner les emblèmes de la maison, les associant à la culture des dessins animés, des mangas et des jeux vidéo.
Cette alliance d’art, de relief et d’éclat est mise en lumière par un fin boîtier en or blanc de 41 mm de diamètre, serti de 70 diamants sur la version ornée d’une amazone squelette. Son cœur bat au rythme du mouvement de manufacture Hermès H1837, qui laisse admirer les finitions et le semis de H ornant ses ponts et sa masse oscillante à travers le fond en saphir du boîtier. Un bracelet en alligator mat bleu abysse ou gris perle souligne les couleurs éclatantes de ces deux montres, limitées chacune à six exemplaires numérotés.
