Rouler, la mélodie à fond !

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Cameras, light, action – roll! - Reuge
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Flashback : années 1930, circuits automobiles. Les bolides parfaitement balancés avec moteur central dominent. C’est à ces voitures mythiques que rend hommage Reuge avec l’automate musical « Racing Symphony »

Le prix de l’essence s’envole ? Qui s’en soucie ! Avec à Reuge, le plaisir de la conduite reste intact et nul en émissions de CO2. La Manufacture historique de Sainte-Croix trace en effet une nouvelle route en matière de création inspirée du monde automobile. L’automate musical « Racing Symphony » se pose en digne fils spirituel des inventions mécaniques trustant les circuits hier comme aujourd’hui.

Rouler, la mélodie à fond !

Marche arrière dans les années 30’

Entre les deux guerres du siècle passé, la marque automobile Auto Union – dont le logo aux quatre cercles a été repris à son compte par sa descendante Audi – réussit les premières tentatives de positionnement du moteur au centre de la voiture. Car, pour prendre les virages à la perfection – sans basculer ! – le centre de gravité d’un véhicule est un facteur crucial. Un tel placement du moteur permet d’améliorer la tenue de route et l’adhérence. Bien entendu, cette configuration diminue la place dans l’habitacle – ce qui n’est pas très pratique pour les voitures de tourisme mais importe peu en course. Par la suite, et ce jusqu’à aujourd’hui encore, les voitures avec motorisation centrale domineront les circuits de Formule 1 et 3. 

Rouler, la mélodie à fond !

Un design à toute allure !

Aux origines de « Racing Symphony », l’envie de s’inspirer autant que possible du monde automobile. Le design, celui d’une voiture de sport contemporaine avec moteur central, a représenté le point de départ. Les lignes du châssis ont été sculptées dans l’argile, comme il est d’usage lors de la création d’une voiture de course. Puis, le moulage de la carrure d’aluminium a été réalisé dans une fonderie d’art, avant que le métal ne soit poncé à la main pendant toute une semaine jusqu’à obtenir des lignes parfaitement acérées. Pour peinture, de la laque de carrossier, évidemment, appliquée par un spécialiste de Sainte-Croix, siège de la Manufacture Reuge. 

En guise de couleurs, du rouge pour l'Italie, du bleu pour la France, du vert pour le Royaume-Uni et du jaune pour la Belgique – les nations alors représentées sur les circuits. Des bandes métallisées soulignent l’aérodynamique des lignes. Chaque teinte est disponible en 16 exemplaires, et le numéro de série gravé sur une plaque.

Rouler, la mélodie à fond !

Si la vitesse avait un son

Reuge, spécialiste en automates musicaux, ne pouvait que doter cette nouvelle « Racing Symphony » d’un moteur à la hauteur, entièrement réalisé dans sa manufacture. Deux mouvement indépendants et symétriques – chacun doté de trois mélodies – sont placés de chaque côté de la voiture, et rappellent furieusement le moteur 16 cylindres de la série Auto Union de l’époque. Deux régulateurs à air sont positionnées sur les flancs, pourvus volants permettant de réguler la rotation de chaque tube afin de l’adapter aux mélodies. En guise de carburant, l’énergie humaine suffit – à dose tout à fait raisonnable ! – puisque le remontage se réalise à la main grâce à une clé.

Nul vrombissement assourdissant, mais des notes savamment agencées – 72 par cylindre –  composent des mélodies évoquant l’ivresse de la vitesse : Retour vers le Futur, James Bond, Mission Impossible, Le Parrain, Edelweiss ou la 9e Symphonie. Loin d’une sinécure, ces mélodies naissent chez Reuge grâce à l’ingéniosité d’un arrangeur musical, puis des savoir-faire combinés des artisans de la manufacture. 

Comment résister ? Baissez la vitre, montez le son, et… bonne route, direction Sainte-Croix !

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