Chez Hermès, l’histoire des montres d’exception commence souvent par un dessin. A l’origine, le motif « vagues et coquillages » a été imaginé par Pierre Marie pour un drap de bain. Il trouve aujourd’hui un nouveau terrain d’expression dans l’or et donne vie à un couvercle de montre de poche se refermant sur trois pièces uniques : Arceau Pocket Vagues et Coquillages. Deux d’entre elles sont façonnées dans l’or gris – avec un cadran en émail Grand Feu tour à tour iris ou bleu de Prusse – tandis que la troisième est réalisée en or rose, avec un cadran en émail faucon.
Pour faire naître la magie du couvercle, véritable dentelle de vagues et de coquillages, le maître graveur entame un patient travail de gravure à partir d’une plaque en or préalablement ajourée.
Il réalise d’abord un premier polissage à l’aide de gommes et autres bois se faisant toujours plus tendres au fur et à mesure que s’estompent traces et aspérités. Une fois la surface de l’or parfaitement lisse, il peut passer à la gravure. D’abord au niveau des vagues, avec des jeux de relief portés par des surfaces tour à tour modelées bombées ou creuses. Puis les coquillages, qu’il va dessiner un par un à l’échoppe, dans une alternance de terminaisons polies et satinées bombées, jusqu’à créer des effets de lumière. Il va ensuite marteler le centre du couvercle pour lui insuffler galbe et volume. Plus graphique est la gravure lorsqu’elle vient dessiner le pourtour du couvercle. Dans une succession de minuscules traits qu’il va affiner encore et encore, l’artisan fait naître de petits « V » enlacés, telle une broderie cousue d’or.
Tout au long du processus, l’artisan épargne soigneusement les éléments déjà travaillés pour les protéger de toute rayure accidentelle. Une fois qu’il a atteint le rendu parfait du couvercle dans ses moindres détails, il procède à un dernier polissage afin d’en révéler tout l’éclat.
Lorsque le couvercle gravé de l’Arceau Pocket Vagues et Coquillages s’ouvre, il dévoile un cadran mettant en scène un autre artisanat d’art particulièrement cher à Hermès, celui de l’émaillage Grand Feu. Au terme d’une succession de cuissons au four à plus de 800°, chacun des trois cadrans dévoile une couleur différente, faisant de chaque montre une pièce en tous points unique.
