Une leçon d’humilité

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A lesson in humility - Armin Strom
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Honnête et fonctionnelle, la première montre féminine d’Armin Strom, la Lady Beat, est une leçon d’humilité et de design horloger moderne.

Il y a de la force dans l’humilité. C’est ce que démontre le design de la dernière nouveauté d’Armin Strom, la Lady Beat. Pour leur première montre destinée exclusivement aux femmes, Serge Michel et Claude Greisler, cofondateurs de la marque indépendante, ont décidé de solliciter les conseils de deux femmes designers. Bien que cela ne semble pas une approche révolutionnaire, c’est quelque chose d’assez rebelle dans l’industrie. Ayant beaucoup écrit sur les montres pour dames et la façon d’envisager leur design et leur conception, j’ai été très intriguée la première fois que j’ai vu des photos de la Lady Beat. Un rapide courriel à l’équipe d’Armin Strom et quelques jours plus tard j’avais la Lady Beat à mon poignet pour la tester et voir comment elle répondait à mes attentes.

Une leçon d’humilité

La dernière-née de la collection System 78

La Lady Beat est née de la collection System 78, collection d’entrée de gamme d’Armin Strom qui expose une partie de son mouvement (les trois ponts) côté cadran. Inspirée à la base par une montre de poche ancienne, la marque a lancé en 2019 la Gravity Equal Force, première pièce de la collection System 78, équipée du tout nouveau calibre ASB19 pourvu d’un mécanisme novateur de débrayage de l’arrêtage dans le barillet qui délivre une puissance homogène au système régulateur. Maintenant la Lady Beat présente une version un peu plus petite de ce même calibre, le ALA20, dans une boîte de 38 mm, taille souvent considérée comme idéale pour les femmes comme pour les hommes.

Une leçon d’humilité

Mais dans ce modèle il n’y a pas que la taille qui a été adaptée pour un poignet de femme. Ce qui est beaucoup plus remarquable dans la Lady Beat ce sont ses formes douces, son boîtier incurvé et son rotor en demi-lune, tous en claire référence à l’astre de la nuit. Et pourtant elle affiche le génie industriel et la simplicité pour lesquelles les montres Armin Strom sont connues. Le mouvement novateur n’a pas été sacrifié au profit de diamants ou pour produire quelque chose de plus petit et de plus délicat. Il a été abordé différemment en sollicitant les conseils de femmes qui non seulement portent des montres mais en conçoivent.

Une leçon d’humilité

Au rythme de la Beat

Après avoir porté la Lady Beat d’Armin Strom pendant une semaine, voici ce que j’en pense. Ce n’est pas une montre classique, elle est faite pour une femme qui aime être en mouvement. Elle est d’avant-garde sans être excentrique, audacieuse sans aucune arrogance ni astuces tape-à-l’œil. Et elle est confortable à porter, un critère que j’estime extrêmement important pour une montre dans laquelle vous voulez investir et porter tous les jours.

Mon seul souhait ? La voir en blanc avec un boîtier en or rose. Son allure est intemporelle et élégante dans un métal plus chaud et, à mon avis, elle pourrait facilement soutenir la comparaison avec des modèles plus connus comme l’Oyster Perpetual de Rolex ou la Little Lange 1 de A. Lange & Söhne.

Une leçon d’humilité

A CHF 16'000, la Lady Beat est la montre d’entrée de gamme d’Armin Strom. Cela peut sembler élevé comparé à d’autres montres en acier pour femmes dépourvues de diamants, mais le prix est absolument justifié : singularité, horlogerie indépendante et novatrice d’une marque qui a été récompensée de très nombreuses fois pour sa vision futuriste de ce que les mouvements mécaniques peuvent devenir. Et en plus de cela la Lady Beat est entièrement personnalisable, autre preuve de l’entière disposition d’Armin Strom à écouter ce que les femmes ont à dire.

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