L'art des finitions manuelles : la boîte

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The art of hand finishing: the case - Patek Philippe
La qualité des finitions de Patek Philippe s'appuie sur le respect des traditions et une culture de l'excellence. Ce qui passe avant tout par le travail de la main. Gros plan sur la boîte.

La boîte est le corps de la montre, une enceinte scellée qui détermine largement son apparence. Elle en referme les organes, en encadre l'affichage et accroche le bracelet, dont elle initie les courbes. Interface polyvalente entre l'homme et l'horlogerie, elle requiert un savoir-faire spécifique que seule l'action de la main peut révéler à la hauteur de son potentiel. Selon l’approche puriste que retient Patek Philippe, la boîte a droit à autant d'égards qu'un mouvement. Après un façonnage minutieusement calibré dans des machines de haute précision, le boîtier d'une Patek Philippe n'est que mis en forme. Il reste à le mettre en beauté. Celle-ci est de deux registres. Le premier est celui du lisse, du poli, du brillant. Le second fait appel à la texture, au motif, par le biais de gravures ou d'un sertissage. Et dans tous les cas, le passage de l'état brut à la surface finie a lieu par la magie du travail manuel.

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Après le travail d'étampage, le métal brut a pris la forme désirée. Une longue série de phases d'usinage vont lui conférer ses détails, ses percements, ses volumes internes, le détail de ses courbes. A la sortie de cette mise en forme, la boîte est brute et passe par l'achevage. Un long travail d'ébavurage commence pour adoucir toutes les arêtes, retirer toute trace du passage des outils. Puis vient la soudure des cornes le cas échéant. Le Poinçon Patek Philippe a ses critères de qualité ici aussi, qui demande que toutes ces opérations soient conduites à la main.

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L'or, le platine ou l'acier, parfois même le titane, sont dégrossis mais il leur manque une texture, un aspect de surface. C'est là qu'intervient le polissage des boîtes. Grâce à diverses brosses, plus ou moins abrasives et enduites de pâtes adéquates, des opérateurs lustrent, à la main, toutes les facettes d'une boîte, même dans ses recoins les plus inaccessibles. Au fond entre les cornes, dans les recoins des épaulements de couronne et bien sur, les plus grandes et importantes surfaces : la lunette et la carrure. Un boîtier en or, par exemple, exige en moyenne une heure et demie de polissage et un boîtier en platine quatre heures. A la fin du processus, une dernière phase de diamantage avive les arêtes qui demandent le plus de finesse comme les décrochés de lunette, sans pour autant les rendre coupantes.

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Patek Philippe propose toujours en collection des montres de poche à couvercle. Nécessitant déjà un travail particulier pour l'application de leurs charnières, ces pièces sont souvent guillochées. Un tour ancien, opéré à la main, est guidé par un système de cames qui exécute le motif. Mais le guilloché le plus fréquemment pratiqué par Patek, si l'on veut bien accepter le terme « fréquent » ici, concerne les lunettes de certaines références de Calatrava. Le motif Clou de Paris est un grand classique de Patek Philippe. Cette succession de petites pyramides aux sommets adoucis et aux arêtes nettes demande un travail expert, effectué par des spécialistes.

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Depuis cinq ans, Patek Philippe a initié une tendance qui consiste à graver de manière artisanale et élaborée l'intégralité de certains de ses boîtiers, en particulier pour ses plus grandes complications. Cette pratique, rare, concerne alors carrure, lunette, cornes et parfois même les poussoirs. Seule une main experte peut entreprendre une tache aussi longue et précise, qui demande des semaines de travail cumulé. De plus, la gravure ne tolère pas l'erreur. Une fois que le burin a glissé, que le trait est raté, c'est tout le travail qui est compromis. Qu'il s'agisse de taille-douce (fine gravure réalisée au burin), de bas-relief (où le motif se détache sur l’arrière-fond) ou de champlevé (où la surface est creusée pour recevoir de l’émail), le savoir-faire de Patek Philippe s'inscrit dans une lignée ininterrompue. La marque n'a jamais cessé de les pratiquer et de les proposer à son public, entre autres à travers sa gamme de pendules Dôme.

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Qu’il s'agisse de modèles féminins ou masculins, le sertissage de Patek Philippe répond à des règles édictées par le cahier des charges du Poinçon Patek Philippe. Les diamants doivent concilier les critères de pureté «Internally Flawless», de couleur «Top Wesselton», des proportions et un finish parfaits, qui garantissent aux diamants une brillance et un feu maximaux. Les pierres serties doivent être d’aplomb, axées et de même hauteur, et serties selon les règles de l’art, jamais collées. Le diamant offre une résistance naturelle qui le rend relativement facile à travailler. Mais Patek Philippe sertit également des pierres plus fragiles, comme le rubis, le saphir ou les émeraudes. Toutes ces ressources, ces savoir-faire sont disponibles en interne, dans un studio dédié au sein de la manufacture Patek Philippe. Et bien sûr, l'intégralité des gestes nécessaires à ces sertissages est manuelle.

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Visitez le site internet Patek Philippe consacré à l’art des finitions.
 

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