Geophysic : le monde en ligne de mire

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Geophysic: the world at your fingertips - Jaeger-LeCoultre
Héritière d'une histoire prestigieuse, la Geophysic est une montre outil qui s'est enrichie de fonctionnalités pionnières dans les gammes Jaeger-LeCoultre.

En 1957 et 1958, la communauté scientifique mondiale se réunissait pour une année de recherche thématique unique en son genre. L’Année Géophysique Internationale était consacrée à l’exploration des confins de notre planète, quel que soit le milieu naturel. Fait rare, les pays du bloc de l’Est en faisaient partie malgré la Guerre Froide qui battait son plein. Jaeger-LeCoultre s’était associé à cet événement sans frontières (physiques et politiques) avec une montre dédiée. En effet, la diversité des milieux explorés, les exigences spécifiques des chercheurs imposaient une approche spécifique. La montre fut simplement nommée Géophysique. Elle possédait une rare résistance au magnétisme, qui dérègle les montres mécaniques, ce qui se révéla précieux dans des bases d’observation installées en Antarctique, sous la banquise dans le premier sous-marin nucléaire de l’histoire ou dans des laboratoires de recherche géomagnétique. La Géophysique était également un chronomètre de grande précision, conçu pour une synchronisation à la seconde près. Cette fonction appelée stop-seconde était indispensable pour la coordination des chercheurs. En 2014, Jaeger-LeCoultre a réédité cette pièce quasiment à l’identique, en série limitée à 800 exemplaires, sous le nom de Geophysic 1958. Le succès de cette montre outil, simple et ancrée dans un passé prestigieux fut tel que la Geophysic a connu une nouvelle vie.

Geophysic : le monde en ligne de mire

La Geophysic 2.0 a abandonné le français pour une dénomination anglaise, poussé un cran plus loin les besoins chronométriques et encore plus la synchronisation des secondes. La Geophysic True Second est équipée d'une seconde morte. Toujours aussi lisible et sobre, elle a été présentée en acier et en or. Son calibre 770 diffère des automatiques de la marque. Son système de seconde vraie n'est pas un effet collatéral des remontoirs d'égalité. Elle est directement liée au rouage, avec un fouet qui active l'aiguille centrale une fois par seconde. Seconde innovation de ce calibre, le balancier Gyrolab. Créé pour la série spéciale Master Compressor Extreme Lab 1 en 2007, il prend place pour la première fois dans une montre de série. Il a la forme de deux ancres de bâteau réunies et dont la tête est composée d'un J et un L majuscules côte à côte. Il offre une meilleure pénétration dans l'air, une affirmation de la marque et un air de rareté.

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Après ces deux modèles, tous deux très utilitaires, Jaeger-LeCoultre a commencé à déployer une autre thématique. De l’instrument pour chercheurs, la marque est passée à la dimension planétaire, exploration, qui avait donné naissance au modèle originel. C'est ainsi qu'est née la Geophysic Universal Time. Sur la base du mouvement 770, la marque a ajouté un module d'heure universelle couplé à un cadran illustré d'une mappemonde. Le point de vue de cette carte est celui du pôle nord, car l'arctique fut un centre névralgique de l'Année Géophysique. Puis cette version a été encore enrichie. La Geophysic Tourbillon Universal Time reprend l'esthétique de l' Universal Time et y ajoute ce que son nom indique. Mais ce n'est pas n'importe quel tourbillon. Il est volant, équipé d'un balancier Gyrolab, une première dans un organe réglant rotatif, et orbital. La partie centrale du cadran et le tourbillon tournent autour de l'axe central des aiguilles. Le tourbillon volant orbital existait déjà dans des montres astronomiques de Jaeger-LeCoultre. Il est décliné selon les codes techniques et esthétiques de cette nouvelle collection.

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