Un tourbillon, un squelette, telle est la combinaison de départ de l’art de l’ultra-squelettage inventé par Hysek. Il s’est notamment illustré en 2014 dans les lignes Verdict (Double Tourbillon Squelette) et IO (Tourbillon Squelette).
Néanmoins, c’est la collection Furtif qui, la première, a posé les fondations de cet art. Dès 2008, un premier modèle de Tourbillon Squelette dévoilait les grandes lignes de ce qui allait devenir une signature esthétique d’Hysek: dévoiler toute l’anatomie de ses calibres manufactures, donner le sentiment que le mouvement n’est mû que par quelques rouages. Il ne s’agit donc pas de dévoiler un mouvement existant, mais de penser, dès sa conception, un calibre dont la vocation principale sera précisément d’être révélée dans son intégralité.
La Furtif est dotée d’un boîtier carré de 44 mm dont chacun des verres saphir est biseauté – d’où son nom qui évoque la fluidité, des lignes fuyantes, furtives. Cette boite est composée d’un container en titane satiné inséré entre ces deux verres saphir, et maintenu par une superstructure de titane et d’or, incluant notamment les cornes pivotantes. Cette composition complexe mais légère grâce à l’emploi du titane abrite le calibre manufacture HW15.
La Furtif Tourbillon Squelette présentée à Baselworld 2016 reprend certains développements d’Hysek, ici poussés à une extrémité jamais atteinte. Il ne reste du mouvement que le strict essentiel, dont chacun des composants restants a ensuite été réduit à sa plus pure expression.
La Furtif Tourbillon Squelette n’offre ainsi que ce que la Haute Horlogerie exige: un train de rouages pour les heures et minutes, un barillet offrant 48h de réserve de marche et un échappement sous la forme d’un tourbillon volant. Ces deux derniers composants sont placés respectivement à 5h et 11h afin de conférer un équilibre esthétique au visage de ses garde-temps.
Ce visage n’est autre que le mouvement lui-même, déployé entre les deux verres saphir. Particulièrement difficiles à usiner en raison de leurs biseaux sur chacun de leurs côtés, ces verres sont eux-mêmes percés pour être fixés à la boîte – un exercice délicat en raison de leur épaisseur conséquente, voulue par Hysek pour offrir un profil bombé destiné à épouser le galbe du poignet.
La Furtif Tourbillon Squelette s’avère complexe à de multiples niveaux. Sa seule boîte est composée de 28 composants, tous finis à la main suivant deux variations (or rose et PVD anthracite), faisant la jonction esthétique avec les ponts du mouvement gris anthracite.
Ce mouvement est composé quant à lui de 172 composants, individuellement dessinés et squelettés pour leur assurer le plus essentiel équilibre fonctionnel et visuel. Leur anglage, notamment appliqué à leurs nombreux angles rentrants, sont un tour de force de finition de Haute Horlogerie.
Les éléments en rotation, train de rouage et roue de tourbillon, bénéficient quant à eux d’une finition en or rose qui leur permet de jouer en permanence avec la lumière qui traverse la boîte. Pour amplifier cet effet, le verre saphir du fond a été décoré d’une fine métallisation soleillée. Au final, le calibre de la Furtif Tourbillon Squelette donne la sensation d’être véritablement suspendu dans le vide.
La Furtif Tourbillon Squelette sera éditée en une collection très exclusive de 30 pièces seulement, portées sur un bracelet en alligator noir arrimé à la boîte par les cornes rotatives développées par Hysek.
