Interview de Johannes Thingnes Bø

Image
Interview with Johannes Thingnes Bø - Richard Mille
4 minutes read
Listen now
WorldTempus s’entretient avec le champion olympique de biathlon, le norvégien Johannes Thingnes Bø, à propos du biathlon, de la vie de famille et de ce qui s’est passé après qu’il est entré dans une boutique Richard Mille

Johannes Thingnes Bø est au sommet de son sport, il a remporté cinq médailles aux récents Jeux olympiques de Pékin, dont quatre en or, qui sont venues s’ajouter à une liste d’exploits déjà longue. En plus de son succès olympique cette année, il a récolté trois médailles à Pyeongchang en 2018, cinq Globes de cristal en 2018-2019 avec 16 compétitions individuelles de Coupe du Monde (un record en une seule saison) et une troisième Coupe du Monde consécutive en 2021.

C’est votre premier événement Richard Mille. Comment le vivez-vous ?

Je crois que la première expérience, quelle qu’elle soit, est la plus agréable. Je suis très heureux d’être ici et fier de faire partie de tout cela. C’est une sorte de visite différente pour moi. Je pourrais m’y habituer : ski, déjeuner, un peu de vin, c’est bon. C’est différent.

Interview de Johannes Thingnes Bø

De quelle façon est-ce différent ?

Pour mes sponsors locaux en Norvège, j’ai tendance à être présent une heure, discuter puis partir. Ici c’est plus personnel, et j’aime ça. Travailler avec Richard Mille est un petit peu différent qu’avec d’autres marques horlogères.

Comment votre partenariat avec la marque est-il né ?

Tout a commencé alors que j’étais en vacances à New York avec ma femme en 2019. Nous marchions dans la rue et regardions les boutiques de montres, et je suis entré dans une boutique Richard Mille. J’avais commencé à réfléchir au fait que mon sport pourrait être un parfait partenaire pour une marque horlogère parce que je suis à l’écran pendant 30 secondes, de deux à quatre fois chaque journée de course, trois fois par semaine, sept mois par an. Je suis là debout à viser des cibles, à tirer pour des médailles d’or, et les caméras sont braquées sur mon œil, ma main, et ma montre. Cela m’a fait penser qu’il fallait que je porte une montre en compétition, j’avais besoin d’une montre ultralégère, et il n’y avait qu’une seule marque à mes yeux. Alors je suis entré dans la boutique, j’ai demandé l’adresse électronique du directeur du marketing et je lui ai écrit. Il m’a répondu tout de suite. Je n’en revenais pas !

Portiez-vous des montres avant ?

J’ai acheté ma première montre de luxe en 2015. Un de mes coéquipiers avait une très belle montre. J’avais un budget limité mais je voulais une belle montre que je pouvais utiliser. A partir de là, j’ai commencé à lire et à m’informer au sujet des montres et c’est devenu un grand intérêt pour moi.

Quel effet cela fait-il de porter la montre en compétition ?

C’est une partie importante de mon matériel de course maintenant. On pourrait dire que c’est mon porte-bonheur. C’est une motivation pour moi de regarder ces 32 grammes.

Quel modèle avez-vous ?

La pièce unique RM 67-02 Automatique avec les couleurs norvégiennes et mes initiales dessus.

Interview de Johannes Thingnes Bø

La précision est si importante dans le tir. Avez-vous dû adapter votre style de tir pour tenir compte du poids de la montre ?

Non, mais nous ajustons le poids du fusil. Notre fusil doit peser 3,5 kg au minimum. Lorsque l’on skie on veut avoir une arme légère, mais sur le stand de tir, c’est agréable d’avoir un fusil qui ne bougera pas dans le vent, alors il faut trouver un compromis. Je suis à exactement 3,5 kg.

Avoir une montre vous aide-t-il à apprécier votre temps ?

Absolument, c’est ma philosophie. J’essaie de tirer le meilleur de ma vie, à la fois professionnellement en tant qu’athlète, mais aussi en tant que mari et père.

Comment vous entraînez-vous pour le biathlon ? C’est un genre de sport spécial.

Mon meilleur conseil aux autres est de simplement écouter son corps, son esprit et de croire en soi-même. Evidemment il faut écouter ses coaches, parler avec ses équipiers, apprendre d’eux, essayer de nouvelles choses, etc. mais après quelques années je crois que l’on sait ce qui fonctionne pour soi.

Préférez-vous être le chasseur ou le chassé ?

Le chasseur bien sûr, parce que c’est là qu’on est le meilleur. C’est difficile de maintenir la position de tête parce que vous n’avez personne à poursuivre et tout le monde vous poursuit. Si vous êtes le chasseur, c’est normal d’être mauvais, mais quelques fois vous êtes le meilleur, venir de derrière est toujours la meilleure chose.

Avez-vous des hobbies à part le sport ?

Lire des magazines d’horlogerie !

 

La réponse parfaite pour clore une interview parfaite, merci beaucoup !

Marque