Pascal Raffy, propriétaire de Bovet

« Dans le monde de la finance, il faut offrir des dividendes, et chaque année, c’est la course pour y parvenir. Dans une entreprise familiale, par contre, la première préoccupation est le long terme. La transmission des savoir-faire et du patrimoine est donc ma première priorité. En outre, cette liberté qui m’est octroyée est celle d'explorer les techniques de la haute horlogerie. Je ne pourrais pas le faire si je recherchais un retour sur investissement à court terme.

« Je dois me considérer avant tout comme un patron - du moins le fallait-il dans les premières années. Une fois les fondamentaux mis en place, une saine rentabilité devrait suivre automatiquement. Bien sûr, cela ne signifie pas qu'elle va aller de soi à l’avenir; il faut travailler pour la maintenir. Il s’agit d’une vision assez paternelle de l'entreprise, mais c'est aussi ce qui engendre la passion. Nos artisans sont dans leur second chez-soi chez Bovet et ils expriment un talent. C’est quelque chose que l’on ressent, ce n’est pas impersonnel.

« Je peux vous dire que grâce aux 128 personnes qui travaillent chez Bovet, ce que nous allons présenter en janvier sera encore plus beau que la Shooting Star. Je vous promets que cette vision philosophique de l'espace-temps sera encore renforcée.