Tout est parti de la Finissimo

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Everything starts with the Finissimo - Chronopassion
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« Trend-setter » et « early adopter » : Laurent Picciotto explique pourquoi l’Octo Finissimo n’est pas une pièce comme les autres.

Jusqu’à l’arrivée de la Finissimo, Chronopassion n’avait jamais travaillé avec Bulgari. Pourquoi ?

La maison est avant tout dédiée à la Joaillerie et orientée femmes. Cela n’a jamais été notre cœur de cible. La présentation de la Finissimo a complètement changé la donne, en un temps record. Personne ne s’attendait à ce qu’un joaillier pour femmes devienne en si peu de temps un horloger de référence pour hommes. Tout est parti de la Finissimo.

Tout est parti de la Finissimo

Il y avait pourtant quelques précédents autour de la place Vendôme…

C’est vrai, avec de très belles pièces mais, malgré tout, l’empreinte féminine restait perceptible. Il s’agissait de surcroît de montres assez conventionnelles pour la plupart, forme ronde, bracelet cuir, rien de disruptif. Tout l’inverse de l’approche Bulgari.

Pourquoi Bulgari vous semble avoir réussi là où les autres n’ont pas percé ?

La première raison, c’est l’origine italienne de la marque. Très honnêtement, il n’y avait que des italiens pour repasser au premier plan une tendance devenue has-been ! L’extra-plat était au point mort, arrivé à sa maturité classique. Il fallait sauter une marche, trancher, casser les codes. Bulgari l’a fait.

La seconde raison, c’est l’audace esthétique. Bulgari n’a fait aucun compromis. Le parti pris est résolument moderne. Les matériaux sont techniques, l’esthétique est ton sur ton, sans parler de 5 records du monde alignés en un temps record.

Tout est parti de la Finissimo

L’Octo Finissimo s’est imposée comme icône, à vous écouter…

Oui, pour moi, sans aucun doute. Bulgari tient son modèle emblématique. Un coup de maître, mais non sans risque.

Pourquoi ?

Parce que l’Octo Finissimo a tout de suite atteinte un équilibre parfait : l’extra-plat, les matériaux ultra légers, les bons diamètres, le bracelet intégré, l’esthétique presque furtive de certains modèles. Il n’y a rien à ajouter, rien à retirer. A chaque fois qu’un nouveau modèle est annoncé, on tremble un peu ! Ce fut notamment le cas pour le chrono. Moi-même, j’avais quelque difficulté à concevoir la bonne intégration de cette complication dans les codes Finissimo. Et puis finalement, la pièce a trouvé sa place. Son diamètre est passé de 40 à 42 mm, elle est équilibrée, forte, moderne. C’est une pure Finissimo. Maintenant, nous verrons bien ce que nous réserve le 6ème record du monde, annoncé pour cette année…

Tout est parti de la Finissimo

Certains clients n’ont-ils pas eu une barrière à surmonter avec une marque perçue comme joaillière, pour femmes, envers une pièce d’une finesse parfois contraire à une certaine idée de…la virilité ?

Si, bien sûr. Pour convaincre sur le côté horloger, lorsque l’on aligne un tourbillon, une répétition minute et 5 records du monde, le débat s’éteint de lui-même. Pour le reste, c’est une question de sensation. Il y a trois étapes. D’abord, avant de la passer au poignet, les collectionneurs sont d’emblée surpris par le poids. Certaines pièces tombent à 50 grammes, bracelet compris. On aime, on n’aime pas, mais le choc et la curiosité sont là. Ensuite, il y a le porter. Là, ils se rendent compte que la Finissimo a beaucoup de présence, voire de puissance au poignet. C’est une sensation unique. Enfin, il y a l’habitude, pour ne pas dire l’accoutumance, après 8 jours. La Finissimo se fait totalement oublier. Elle fait partie de soi, on ne la sent plus. On ne peut tout simplement plus rien remettre d’autre par la suite.

Tout est parti de la Finissimo

Quels modèles ont votre préférence ?

J’en ai déjà acquis cinq. J’ai une préférence pour les modèles à trois aiguilles. Titane, acier, une variation noire avec aiguilles ruthénium. Elles ont chacune leur personnalité. Le positionnement tarifaire, très étudié, les met sans difficulté à la portée du plus grand nombre de collectionneurs. Je ne porte quasiment plus que cela.

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