225ème anniversaire sous le signe de l’extraordinaire

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A 225th anniversary celebrated in truly extraordinary style - Girard-Perregaux
Féminine, virevoltante, envoûtante, la Esmeralda Tourbillon de Girard-Perregaux est des plus séduisantes.

Cette année, la marque de la Chaux-de-Fonds célèbre son 225ème anniversaire. La réinterprétation de la Esmeralda est ainsi une belle manière de fêter ces deux siècles horlogers de Girard-Perregaux. Et à titre personnel, ce garde-temps fut mon coup-de-cœur de la Foire de Bâle. Avec une esthétique épurée mais surprenante, la pièce horlogère est remarquable par son architecture mécanique. 

Origine lointaine
En or rose, la Esmeralda Tourbillon est inspirée par le chronomètre de poche à Tourbillon sous Trois Ponts d’or ayant remporté la médaille d’or de l’Exposition Universelle de Paris de 1889. Étant l’expression mécanique d’une quête esthétique, Girard-Perregaux qualifie cette pièce horlogère de majestueuse. 

Esmeralda

Tourbillon sous Trois Ponts
Il faut l’avouer ; une telle architecture, unique en son genre, a de quoi surprendre. Et émerveiller. À l’image d’une théâtralisation de la mécanique, Girard-Perregaux met en scène les composants du garde-temps, donnant ainsi une dimension artistique au tourbillon. 

Le dessin des ponts, en forme de double flèche, est entièrement décoré à la main et s’inspire totalement des ponts de la Esmeralda historique. La surface des flèches est polie miroir. Et afin d’accroître plus encore le contraste visuel, les bras des ponts sont subtilement arrondis avec soin à l’aide d’un brunissoir, soit une pierre dure emmanchée permettant de polir un revêtement métallique, tel que l’or, l’argent ou le cuivre. 

Les trois ponts, disposés parallèlement, attirent le regard. En leur centre, les chatons diamantés, maintenus à l’aide de deux vis, imposent au barillet, à la roue centrale et à la cage de tourbillon d’être également alignés sur le même plan. 

Esmeralda

En son cœur bat…
Animée d’un mouvement mécanique à remontage automatique, développé et manufacturé à l’interne, dont le balancier oscille à 21'600 alternances par heure, la pièce horlogère dispose d’une réserve de marche de minimum 60 heures. Dépourvue de cadran, la Esmeralda Tourbillon laisse à l’œil la liberté de se perdre sur les Trois Ponts en or rose, les aiguilles type « Dauphine » et la cage du tourbillon, qui comporte 80 composants dont l’assemblage fut entièrement terminé à la main.

Esmeralda
Dans le Mexique du début du XXème siècle, une dizaine de maisons horlogères se partageaient le marché de la montre, dont Hauser, Zivy & Cie, joaillier et détaillant horloger. Après l’exposition de Paris, la montre de Girard-Perregaux est confiée à ce joaillier, dont le nom de ses deux enseignes à Paris et Mexico n’est autre que celui de « La Esmeralda ». Dès lors, la montre va prendre le nom qui est encore le sien aujourd’hui. Peu de temps après, le garde-temps deviendra propriété du Général Porfirio Diaz, alors président du Mexique. 

Rappel du siècle passé, cette construction théâtralisée, quasi minimaliste, a permis à Girard-Perregaux de remporter un 1er prix de Chronométrie à l’Observatoire de Neuchâtel en 1867, et d’ainsi élever la marque suisse en tant que maître de la complication du Tourbillon sous Trois Ponts d’or.

 

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