The Bridge: le match Ultime

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The Bridge: the ultimate race - Transatlantic yacht racing
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Une régate sur un plan d’eau grand comme l’Atlantique entre un paquebot de légende et quatre trimarans géants, ça vous parle ? C’est le défi lancé à quatre trimarans Ultime - dont IDEC Sport avec l'horloger Rebellion comme partenaire - qui tentent de battre le Queen Mary 2.

Vous avez peut-être entendu parler du trimaran IDEC Sport de Francis Joyon, qui cet hiver a battu le record du tour du monde à la voile en équipage en 40 jours ? Cette performance n’est pas passée inaperçue aux yeux de l’horloger Rebellion en tout cas, qui s’est empressé de conclure un partenariat avec l’équipage de circumnavigateurs. Avez-vous aussi entendu parler de Macif, skippé par François Gabart, de Sodebo avec Thomas Coville, ou encore d’Actual avec Yves Le Blevec ? Ce quatuor de choc représente ce qui se fait de mieux dans la construction navale aujourd’hui. Ces bateaux, ultrarapides, surpuissants, d’une longueur comprise entre 24 mètres et 32 mètres, sont taillés pour les records. Il est d’ailleurs aisé d’identifier des parallèles avec l’univers horloger : ces prototypes de course, malgré leur gigantisme, s’apparentent à de la mécanique de précision, fruit d’années de développement au sein des cabinets d’architectes et des bureaux d’ingénieurs. Une erreur au milieu de l’Atlantique et le désordre engendré pourrait bien être à la mesure d’un horloger enrhumé dans son atelier… c’est dire !

Moteur 1 – Voile 0

Pour cette traversée de Saint-Nazaire à New York, Éole, le maître régisseur des vents, n’a pas laissé grande chance aux voiliers face à l’imposant Queen Mary 2. Des conditions plutôt molles au départ ne leur ont pas permis de rivaliser avec le paquebot qui fait route directe vers les USA à une vitesse moyenne de 25 nœuds. La sentence a vite été prononcée et le vrai match se déroulait plutôt entre les trimarans Utlime. Les équipages ont dû se frayer un chemin dans l’Atlantique Nord en négociant au mieux les nombreux passages sans vent. Les machines de course n’ont pu exploiter leur plein potentiel, mais nous avons pu assister à un affrontement plutôt tactique entre Macif, Idec Sport et Sodebo. C’est seulement au bout du 5e jour de course que François Gabart sur Macif a fait le break en s’extirpant avant ses petits camarades d’une dorsale anticyclonique. Ce joli coup lui a permis d'en terminer lundi en baie de New York. Alors, huit jours pour traverser l’Atlantique par des vents contraires, c’est exceptionnel, mais à la fin… c’est quand même le Queen Mary qui gagne."

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