Une chaleur écrasante...mais salutaire : voilà probablement le sentiment ressenti à l’arrivée de la sixième course Pékin – Paris, parrainée par Frédérique Constant. Avec des véhicules modernes, la tâche aurait déjà été ardue : 13 500 kilomètres de rallye traversant de part en part deux continents sur plus de 35 jours. Avec des guimbardes d’avant 1975, voire d’avant 1941 pour les plus anciennes, la course relève de l’exploit ! Voilà peut-être la raison pour laquelle elle ne se déroule que tous les six ans ?
Frédérique Constant et Bucherer avaient donc donné le meilleur d’eux-mêmes pour recevoir en fanfare les valeureux pilotes. Un immense portique déroulé sur la place Vendôme les accueillait, suivi par un salon privé au sein de la boutique Bucherer, située quelques centaines de mètres plus loin. Un protocole léger pour des pilotes qui se sont prêtés au jeu des photos et autographes : famille, amis et fans de course auto s’étaient rassemblés au cœur de Paris pour saluer l’arrivée de cette course de mérite et d’endurance.
Une série limitée...tous les six ans !
La maison Bucherer présentait pour l’occasion une édition limitée, la Vintage Rally Peking to Paris, qui vient célébrer le partenariat avec Frédérique Constant. La pièce est équipée du calibre automatique FC-303. Cadencée à une fréquence de 28 000 alternances par heure, elle offre une réserve de marche de 38 heures. Limitée à 2888 exemplaires, la Vintage Rally Peking to Paris est gravée de la feuille de route et du logo du rallye Pékin-Paris, en plus d’être offerte dans un coffret accompagné d’une plaque retraçant l’itinéraire 2016. Excepté deux exemplaires offerts par Frédérique Constant à l’équipage gagnant, la Vintage Rally Peking to Paris sera disponible en exclusivité chez Bucherer à Paris, dès le 29 juin.
Victoire d’un duo père et fils
C’est un duo familial et Néo-Zélandais qui a cette année remporté l’épreuve à bord de leur Chrysler 75 Roadster de 1929, Harry et Bruce Washington, un père et son fils de 19 ans, parmi un total de 110 concurrents (grande photo en haut de page). Un périple qui les aura notamment menés à travers le désert de Gobi, la Mongolie, la Russie, la Pologne, la Hongrie, l’Italie, la Suisse puis la France. « Un loisir pas vraiment offert à tous ni pour les poules mouillées », a sobrement commenté le Kiwi...qui n’a reçu qu’un trophée et un magnum de champagne – un moyen de souligner le mérite et la passion nécessaires à la course, et non le seul appât du gain.
A leur arrivée, Frédérique Constant était représentée par Peter et Aletta Stas, son couple dirigeant, spécialement venus pour l’occasion. Plusieurs dizaines de véhicules ont défilé autour de la colonne Vendôme dans une ambiance conviviale, largement entretenue par le bonheur partagé de tous les pilotes d’avoir franchi une ligne d’arrivée que certains n’espéraient plus. Pendant plus de quatre heures, les concurrents se sont ainsi présentés un à un dans leur ordre de classement, recevant un simple certificat de participation pour leur exploit.
