Omega célèbre son aventure lunaire

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Omega celebrates its lunar adventure - Omega
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En juillet prochain, la NASA fêtera le demi-siècle écoulé depuis qu'elle a envoyé le premier homme fouler le sol lunaire. De son côté, Omega lance une série commémorative de sa Moonwatch, peut-être la plus attendue de toutes.

Elles ne sont qu'une poignée, ces montres extrêmement connues, identifiables, durables. Celle que l'on surnomme familièrement Moonwatch est une authentique légende de l'horlogerie contemporaine. L'Omega Speedmaster Professional a mérité ses galons en servant fidèlement, sans faillir, durant plus de 50 ans, les besoins du programme spatial américain. À l'origine, ce chronographe très fonctionnel, qu'on peut entièrement qualifier de tool watch, fut lancé en 1957, sans avoir l'espace comme objectif.

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En secret

C'est donc en balayant le panorama des chronographes à disposition que la NASA a intégré cette pièce dans son protocole de tests. Ils visaient à équiper ses astronautes de garde-temps qui devaient permettre, tout comme pour les pilotes d'avions, d'effectuer des calculs de navigation et de consommation de carburant liés au temps et à la vitesse. Sans contacter la marque, directement chez un détaillant de Houston, la ville qui abrite le cœur de l'initiative spatiale américaine, les ingénieurs en charge des équipements acquièrent un de ces chronographes. Ils lui font subir, de leur propre initiative, une batterie d'épreuves d'une difficulté inouïe. À vrai dire, aucune montre n'avait jamais été pensée pour pouvoir résister à de telles contraintes. Chocs, vibrations, variations de température, de pression et en particulier de dépression, elles simulent la brutalité que vont vivre les astronautes du programme Apollo, à l'échelle d'un petit instrument entièrement mécanique. On connaît la suite. Le Speedmaster Professional sort vainqueur des tests et, seulement alors, Omega est contactée. La première pièce à effectuer un vol spatial quittera l'orbite terrestre dès 1965.

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One small step for a man

Le 16 juillet 1969, Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins décollent de Cap Canaveral à bord du module Apollo 11, arrimé au sommet d'une fusée Saturn V. Au poignet de chacun, par-dessus leur énorme combinaison étanche, un chronographe Omega. Au bout de 4 jours de vol, le 20 juillet, Neil Armstrong descend de l'échelle de son module lunaire et effectue le premier pas sur la lune, suivi par Buzz Aldrin. Depuis, ce chronographe a acquis son surnom, lui qui est devenu la seule montre « flight-qualified by NASA for all manned space missions », certifiée pour toutes les missions habitées américaines.

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La célébration

Pour célébrer cette association, qui n'avait rien d'un coup marketing, Omega lance la Speedmaster Apollo 11 50th Anniversary. Elle renvoie nettement au "premier pas". Édité à 6 969 exemplaires, ce chronographe est tout en acier, monté sur un bracelet de la 4e génération de Speedmaster et orné de touches de Moonshine gold, un or jaune particulièrement pâle...comme la lune. Dans les régulières séries commémoratives de la Moonwatch, la petite seconde est l'espace utilisé pour illustrer la spécificité de la mission à laquelle renvoie l'édition spéciale. Ici, elle représente Buzz Aldrin en train de descendre de son module lunaire. Enfin, l'écrin qui accompagne la montre est une grande valise et inclut un présentoir qui reproduit la forme du module d'alunissage Apollo.

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Anecdotes

Partant de là, deux petites histoires. Lors de sa sortie ambulatoire, Armstrong ne portait pas sa montre. Il l'avait laissée à bord pour effectuer des calculs, palliant ainsi la défaillance d'un équipement de bord. C'est en fait la montre de Buzz Aldrin qui a été la première à atteindre l'environnement lunaire. Seconde anecdote, très horlogère celle-ci. Au cœur de cette montre bat le calibre 3861. Il est une mise à niveau du calibre 321, qui équipait les premières Speedmaster. Mais après la fin de sa production dans les années 1970, les plans de ce mouvement avaient été perdus. Pour les retracer au plus précis, Omega a sorti de son musée la montre portée par l'astronaute Gene Cernan et l'a passée dans un appareil à tomographie. C'est avec cet équipement proche du scanner qu'a été redessiné le calibre 321. Mais on a du mal à imaginer ce qu'il pouvait présenter comme insuffisance. Son historique, dans les conditions les plus dures et critiques, parle de lui-même.

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