Alexis Pinturault double ambassadeur

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Alexis Pinturault double ambassador - Richard Mille
Le skieur alpin de Courchevel prolonge son contrat avec Richard Mille, explique pourquoi, évoque ses débuts, ses objectifs et ses spots préférés.

A l’initiative de Richard Mille, Alexis Pinturault nous a reçus en fin de saison dans l’hôtel familial créé par son grand-père, l’Anapurna (annapurna-courchevel.com), maintenant dirigé par son père et sa sœur. Le cinq étoiles de Courchevel 1850 est le plus haut de la station, sur les pistes, offrant une vue imprenable sur le terrain de jeu du surdoué local, dont les affiches égrainent la station. Ne se voyait-il pas reprendre le flambeau hôtelier quand il était enfant ? « Le sport m’attirait plus que tout, j’en ai essayé plein, le ski revenait régulièrement dans le lot, j’ai toujours adoré et la compétition m’a alors avalé : les résultats se sont enchaînés et le choix s’est fixé sur le ski. J’ai obtenu mon premier podium en Coupe du monde à 19 ans, j’étais en plein dedans et je n’ai pas eu le temps de penser à des études ou à autre-chose ». Deux ans avant qu’Alexis Pinturault devienne le seul skieur français à remporter la Coupe du monde de combiné, en 2016, un moniteur de la station évoquait le potentiel du prodige à Tim Malachard, directeur marketing de Richard Mille. Un coup de fil à son père et une rencontre avec l’intéressé scellent le partenariat. Tout va très vite avec Alexis Pinturault, qui reste un jeune homme simple, souriant et vif, mais surtout passionné de performance.

Retour vers le futur

Il s’apprête à entamer la période la plus prometteuse de sa carrière sportive (nulle doute que la tête bien faite que protège son casque Shred lui réserve une reconversion réussie) : « Les cinq prochaines années sont censées être les meilleures des sportifs de haut niveau : entre 25 et 30 ans les athlètes parviennent au sommet de leur art, étant physiquement très forts, techniquement très expérimentés, et au bénéfice d’une maturité optimale. » Comme le reconnait sans détour ce champion polyvalent, ses deux objectifs sportifs majeurs résident « forcément » dans une médaille d’or aux Jeux Olympiques et le gros globe de cristal (qui récompense le vainqueur du classement général de la Coupe du monde). Le conseil qui lui a permis d’arriver là ? « Pas un en particulier, mais je me souviens de ce que me répétait sans cesse mon entraîneur quand j’avais 14 ans, alors que ces années étaient plutôt compliquées pour moi : « ne t’inquiète pas si tu tombes, ne te focalise pas sur ce que tu n’arrives pas à faire, mais sur ce que tu fais de bien. On construit déjà sur les choses qu’on fait bien, et ensuite on travaille les défauts ».

Alexis Pinturault double ambassadeur

La relation avec Richard Mille

Alexis Pinturault ne portait jamais de montre avant sa rencontre avec Richard Mille, car « cela me gênait ou je les cassais ». Même venant d’un nouveau sponsor engagé, le passage à une montre telle que la RM010 qui coûtait près de € 70'000. aurait pu constituer un obstacle. « Ils m’ont mis à l’aise dès le début en me disant que le but du partenariat consistait à s’améliorer, à progresser, à viser la performance, et donc qu’il fallait que je la porte sans retenue pour la casser et leur permettre d’apprendre comment ils pouvaient y remédier et éviter que cela se reproduise. Comme en slalom je la tape à pleine vitesse dans les piquets toutes les deux portes, nous avons fait de gros progrès ensemble ! ». Dans un second temps, Richard Mille l’a équipé d’une RM 035-02 (la fameuse Nadal hyper légère), puis en avril 2017 de la RM 035 Ultimate Edition en NTPT encore plus légère et résistante, ainsi que l’explique Tim Malachard, qui lui l'a livrée en mains propres à Courchevel pendant cet événement intimiste. Interrogé sur sa relation avec Richard Mille, Alexis Pinturault déclare retrouver cette philosophie de la performance avec d’autres partenaires, tel que son équipementier Head : « toujours s’améliorer est propre aux entreprises qui fonctionnent bien, c’est une démarche qui me plait beaucoup. Richard Mille est à mon écoute, optimise sans relâche ses montres, revient avec des solutions innovantes qui vont dans mon sens. C'est un partenaire de premier plan et nous avons donc prolongé notre contrat de sponsoring de trois ans sans hésiter.» Comment s’étonner dès lors que le credo du Savoyard soit « souris à la vie et la vie te sourira ».

Alexis Pinturault double ambassadeur

Les meilleures adresses de Courchevel

Même si Alexis Pinturault (alexispinturault.com) passe l’essentiel de la saison à courir les pistes du monde entier et à s’entraîner ailleurs, ses recommandations sur Courchevel valent de l’or. D’ailleurs il aimerait bien  voir la station la plus huppée des Alpes françaises diversifier son offre : « L’image de Courchevel est bonne car ses autorités visent l’excellence, mais du coup tous les hôtels sont sur le même niveau très haut de gamme, les restaurants s’adressent également au haut du panier, mais il faudrait des établissement qui permettent d’élargir la clientèle potentielle ».

•    Ses trois pistes préférées à Courchevel : bien ensoleillée, les Marmottes quand elle est damée ; orientée plein nord avec une neige exceptionnelle, la Comble de la Saulire ; et le stade de slalom car « j’y a passé des journées, des semaines et des années à m’y entrainer alors j’y suis forcément attaché ».
•    Les hors-pistes à Courchevel : « entre les arbres il y en a beaucoup ici qui sont vachement chouettes, notamment qui descendent depuis Courchevel 1850 jusqu’au Praz à 1300 mètres quand il a suffisamment neigé, mais il y a aussi beaucoup de couloirs tout autour dont j’ai oublié les noms. Pareil au-dessus de Méribel ».
•    Ses descentes préférées sur le circuit: « si je devais en citer une par discipline, ce serait : en slalom Schladming dans le chaudron autrichien avec 60000 personnes qui vous attendent à l’arrivée, en géant Adelboden (Suisse) car c’est la plus complète, avec un mur d’arrivée qui plonge à plus de 40° et qui est vraiment très très raide à la fin, et en super G ce serait Beaver Creek (USA), un très beau super G très technique et très rapide. »
•    Son bar préféré à Courchevel : « il a changé de nom mais je crois que c’est maintenant le Fun House, au premier étage du Forum, dans un angle : j’aime sa convivialité et sa bonne musique,  qui n’empêche pas de discuter »
•    Ses restaurants préférés à Courchevel (courchevel.com): « le Panoramic et celui de la Saulire, qui tous deux offrent une vue magnifique sur Courchevel et une bonne table »

Lire aussi l’interview de Richard Mille sur sa stratégie et l’interview de Tim Malachard sur McLaren

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