Mathieu Rotzer
« Depuis 1735, il n'y a jamais eu de montre Blancpain à quartz. Et il n’y en aura jamais », déclarait Jean-Claude Biver il y a de nombreuses années, et il avait raison. Avec le nouveau calibre SISTEM51 de Swatch, fruit de la collaboration entre la marque de luxe Blancpain et la manufacture de masse Swatch, le slogan n'a jamais été aussi vrai. Choisir la variante Arctic Ocean n'a pas été un choix difficile. Non seulement elle est audacieuse avec ses coloris orange et beige sable, mais pour cette collaboration, tout se joue dans les détails. Cela commence à 6 heures avec le symbole « No Radiations » - un petit clin d’œil à la pièce emblématique des années 1960, dont le cadran était entièrement composé de matériaux luminescents sans radium. D’ailleurs, cette « montre en plastique » (comme beaucoup la décrivent) brille magnifiquement dans l'obscurité grâce à sa lunette et à ses index luminescents. 91 mètres d'étanchéité, ce n'est peut-être pas énorme, mais c'est génial qu’elle soit étanche à une profondeur de 50 fathoms (brasses) exactement. Un clin d’œil symbolique. Et vous savez ce qu'il y a d’encore plus emblématique dans cette montre ? Elle arbore l’ancien logo de Blancpain - positionné sur le magnifique cadran fumé – et son cadran est dépourvu de l’indication de la date, contrairement à d'autres variantes.
Ce n'est pas une vraie montre de plongée ? Peu importe... Quand certains préfèrent critiquer cette montre et pointer ses défauts, je suis plutôt d’avis qu'elle représente ce qu'il y a de mieux dans l'industrie. Amusante, excentrique, ludique et dotée d'une forte personnalité, que peut-on souhaiter de plus ? Impossible d’entretenir le mouvement ? D’après moi, cette montre n'est pas du tout destinée à donner l'heure et très franchement, je continuerai à la porter bien après qu'elle ait cessé de faire tic-tac. Voyons ce qu'en pensent mes collègues.
Sophie Furley
Quelle joie de voir Mathieu arriver au bureau ce matin avec sa nouvelle montre au poignet. Il y a quelque chose dans le fait de se rendre au travail avec une nouvelle montre qui me rappelle la rentrée des classes avec un nouveau sac à dos ou de nouvelles chaussures ! Comme il est de coutume au bureau de WorldTempus, la montre avait déjà quitté son poignet et faisait le tour du bureau avant même qu'il n'ait allumé son ordinateur !
J'avais suivi le buzz du lancement de la collection sur les réseaux sociaux, mais c'était la première fois que je voyais le garde-temps « en chair et en os ». Baptisée Scuba Fifty Fathoms (en l’honneur des plongeurs Scuba de Swatch et les Fifty Fathoms de Blancpain), elle est fun, automatique (pour information : la Swatch X Omega avait un mouvement quartz) et disponible dans cinq nouvelles combinaisons de couleurs en Bioceramic - une pour chacun des cinq océans de la Terre. Le détail le plus étonnant reste que ces couleurs sont inspirées par celles des nudibranches, ces mollusques marins souvent surnommés papillons des mers en raison de leurs couleurs vives. C'est une belle manière de faire le lien avec l'amour que Swatch Group porte aux océans et de mettre ces créatures marines méconnues sous les feux des projecteurs. Je parie que le mot « nudibranche » fait partie des termes les plus recherchés sur Google en ce moment !
Suzanne Wong
Personne n’a eu besoin d’essayer de me convaincre pour me faire aimer cette montre. Tout d'abord, j’apprécie son tempérament. En général, j'ai l'impression que les personnes prennent l'horlogerie mécanique beaucoup trop au sérieux, à un point qui frôle le snobisme. Je suis convaincue que les montres doivent procurer autant de plaisir que d'utilité - si ce n'est plus - et que la communauté horlogère ne devrait pas avoir peur de s'amuser de temps en temps. Et c’est exactement ce que représente la collection Blancpain X Swatch Bioceramic Scuba Fifty Fathoms. Car oui, ces montres présentent de nombreuses caractéristiques pratiques : leur boîtier innovant en biocéramique, le mouvement SISTEM51, les matériaux durables des bracelets, et le fait qu'elles offrent une large visibilité à Blancpain (trop souvent considérée comme une marque de luxe de niche). Mais ce que j'aime le plus dans ces montres, c'est qu'elles sont cool et qu'on se sent bien quand on les porte.
Jean-Christophe Teigner
Après avoir récemment testé la « Moonswatch », j'étais curieux de découvrir la Scuba Fifty Fathoms, fruit d'une collaboration entre deux marques du Swatch Group, Swatch et Blancpain. Au prix de 375 francs suisses, cette montre est une alternative intéressante à la « Moonswatch ». Bien que légèrement plus chère, elle plaira peut-être davantage aux passionnés d’horlogerie, vu son esthétique orange flamboyant (elle existe en plusieurs couleurs) et son mouvement mécanique à remontage automatique SISTEM51.
L'une des premières choses qui attire l’œil sur la Scuba Fifty Fathoms, c'est sa couleur orange audacieuse, qui lui confère une personnalité unique, à mi-chemin entre le rétro et le moderne. Au-delà de son esthétique, la Scuba Fifty Fathoms ne déçoit pas en termes de performances. Le mouvement mécanique à remontage automatique SISTEM51 est réputé pour sa fiabilité. La Scuba Fifty Fathoms est également étanche jusqu'à une profondeur d’environ 91 mètres, soit 50 fathoms (brasses) comme son nom l’indique. Dommage qu’elle arrive juste après l’été, car c’est la montre de plage par excellence.
Allissa Pataki
Après avoir suivi l'engouement autour de la sortie des pièces sur les réseaux sociaux (une amie m'a même envoyée une vidéo de centaines de personnes faisant la queue devant la boutique Swatch de la rue du Marché), je ne pensais pas pouvoir un jour mettre la main sur l'une d'entre elles. Alors, quand Mathieu est arrivé lundi matin avec l'Arctic Ocean au poignet, je me suis retrouvée au comble du bonheur! J'étais doublement enthousiaste, car il se trouve que c'est ma pièce préférée de la collection (l'orange vintage est juste génial !). J'adore tous les détails de la montre - du logo vintage au symbole « No radiations », en passant par le fond de boîtier très originalement orné d’un nudibranche ! Couleurs et esthétique mises à part, la pièce est animée par l'ingénieux mouvement automatique SISTEM51 (51 composants avec une seule vis centrale !), doté d'une impressionnante réserve de marche de 90 heures et étanche jusqu'à 91 mètres (un petit clin d'œil à 50 « fathoms »). C'est comme une lettre d'amour intime (et néanmoins amusante) à l'emblématique Fifty Fathoms, écrite de manière à ce que le plus grand nombre puisse la lire et, je l’espère, l'apprécier. Ah, si seulement Mathieu en avait acheté deux...
