El Primero Lightweight: un poids plume en chiffres

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El Primero Lightweight: featherweight facts and figures - Zenith
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Zenith se lance dans la montre ultralight. Afin de perdre un maximum de poids, boîte, mouvement et design ont été optimisés. Il s’agit d’une démarche complète, qui ne cède pas à la facilité.

Léger n’est pas qu’un adjectif. C’est un ensemble de solutions mises en œuvre, et parmi les plus pointues du moment. En effet, l’horlogerie s’oriente de plus en plus vers des montres confortables à porter, faites de matériaux performants et qui sont capables de prouver leurs qualités. La Zenith El Primero Lightweight met ces trois attributs au service d’une montre poids plume. D’abord le confort, terme subjectif s’il en est. Il faut passer la montre au poignet pour sentir à quel point…on la sent peu. Cela tient bien sûr à son poids. Mais pour se faire plus discret, le bracelet de cette nouvelle El Primero est en caoutchouc habillé d’une toile. Doux, lisse et très souple, il se fait oublier. D’autre part, sur le poignet, et malgré ses 45 mm de diamètre, la montre se pose avec aisance.

 

Même les cornes sont creusées pour alléger la montre, au sens propre comme figuré © David Chokron/Worldtempus


Côté matériaux, Zenith a convoqué les trois principaux acteurs de l’horlogerie light : l’aluminium, le titane et la fibre de carbone. Le premier compose la structure du boîtier, son ossature de base. Le second sert dans le mouvement même, ce qui représente la grande différence entre cette montre et celles qui prétendent boxer dans la catégorie poids plume. Au lieu de laiton, la platine et tous les ponts du calibre 4052W sont faits en titane. Notoirement complexe à usiner, il permet à ce mouvement de passer de 21,10 grammes à 15,45 g, soit un allègement de 36 %.

 

De près, le cadran squeletté révèle quelques composants du calibre El Primero allégé. © David Chokron/Worldtempus


Pour descendre plus bas, il faudrait changer la composition de la masse oscillante, ce qui nuirait à sa solidité et à l’efficacité du remontage. Le reste du boîtier, poussoirs et lunette compris, fait appel à la fibre de carbone. Matte, douce, elle possède des qualités de résistance à l’abrasion près de 10 fois supérieures à celles de l’acier. Elle contribue à la mise au régime de la tête de montre : 46,65 grammes, contre 72,20 pour sa proche cousine, la Zenith El Primero Striking 10th en acier. Mais si ces deux montres possèdent la même complication (une trotteuse de chronographe qui fait un grand tour de cadran en 10 secondes au lieu de 60), cette dernière mesure 42 mm de diamètre. La Lightweight en fait 45.

 

Carbone apparent, grande et matte, la Zenith El Primero Lightweight est aussi confortable que légère. © David Chokron/Worldtempus


54% plus légère que son homologue standard, cette El Primero traduit donc sa différence en chiffres. En plus de ces preuves tangibles, elle annonce sa légèreté par certains éléments de design. En particulier, le cadran est squeletté, laissant apparaitre une partie du calibre de chronographe à retour en vol El Primero. Les cornes sont également creusées pour alléger l’ensemble, en poids comme en impression.

 

Les platines et ponts du calibre 4052W sont en titane, ce qui l’allège de 36%. © David Chokron/Worldtempus


Reste le tarif, inversement proportionnel au délestage pondéral de la montre. Là où d’autres marques retravaillent simplement la matière employée pour le boitier, Zenith a été bien plus loin, et cela a un prix. Cette série limitée à 100 exemplaires est une pionnière. Le concept Lightweight devrait devenir un principe de déclinaison d’autres modèles Zenith. Sera-t-il poussé aussi loin ? Plus loin peut-être ? Espérons que cela soit plus encore !

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