Une pandémie mondiale, des magasins fermés, l’imparable ascension des montres connectées : l’industrie horlogère connaît indéniablement sa part de perturbations et de chaos. Mais il est une marque qui semble accueillir ce bouleversement avec sérénité, voire à miser dessus, c’est Ulysse Nardin. Sa dernière montre, la Blast, très audacieuse et à haut indice d’octane, lancée en août, est une véritable ode à la disruption. Une montre dont le CEO Patrick Pruniaux dit qu’elle « contient toutes les valeurs d’Ulysse Nardin, cet incroyable mélange à la fois de rupture et de profond respect pour la tradition horlogère. »
Cette volonté de briser les règles continue avec la Sparkling Blast, l’interprétation haute joaillerie d’Ulysse Nardin entièrement sertie de 211 diamants totalisant 13 carats. Ironiquement, la Blast s’est inspirée des avions furtifs : les lignes triangulaires dentelées de l’appareil, conçues pour échapper à la détection des ondes radio et des radars, ont façonné l’architecture audacieuse et angulaire de la montre et en font une pièce tout sauf discrète. La Sparkling Blast est encore plus spectaculaire et excessive, chaque pierre étant taillée géométriquement – avec 85 tailles différentes pour être exact, toutes facettées à la main et serties de façon invisible (une technique vieille de 200 ans qui permet une brillance maximale car elle ne requiert ni griffe ni chaton, et toutes les pierres sont méticuleusement disposées côte à côte, facette contre facette). Avec une structure fragmentée, presque organique (on songe à la roche volcanique ou aux galettes de glace de l’Antarctique), reflétant un maximum de lumière, l’idée était de rappeler le verre brisé, explique Jean-Christophe Sabatier, Chief Product Officer d’Ulysse Nardin. « Nous voulions tirer le meilleur parti du boîtier facetté », dit-il. « Et nous sommes vraiment fiers du résultat. Il exprime la puissance du design de la Blast. »
La lunette, les index et les cornes de la Sparkling Blast sont tous incrustés de diamants, comme c’est généralement le cas aujourd’hui pour les montres serties, mais les pierres trouvent également leur place sur le design ajouré de la montre, réhaussant l’emblématique X d’Ulysse Nardin et le cadre rectangulaire contrasté de la montre. La boucle auto-déployante a également droit à 1,22 carat de diamants facettés à la main, à nouveau avec un effet de miroir brisé. De plus, tous les diamants sont conformes aux règles strictes du Processus de Kimberley sur la provenance des pierres.
La montre, en or blanc, est en édition limitée à six exemplaires : trois avec un bracelet en caoutchouc blanc et trois avec un bracelet en cuir d’alligator bleu. Et c’est déjà un succès : une semaine après son lancement, deux avaient déjà été vendues pour $ 410'000.
En conclusion, la Sparkling Blast – et bien sûr la Blast elle-même – est élégante et audacieuse, et n’est certes pas destinée aux personnes timorées. Mais justement. « Soit les gens apprécient Ulysse Nardin soit ils ne l’apprécient pas », constate Patrick Pruniaux. « Nous savons qu’Ulysse Nardin n’est pas destiné à tout un chacun et personnellement cela me convient. »
