25 ans de Masterpiece : l’exception selon Maurice Lacroix

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25 years of the Masterpiece: the Maurice Lacroix exception - Maurice Lacroix
Un quart de siècle...à ne pas changer : les Masterpiece ont posé leur ADN en 1992 et n’en ont jamais dévié. Bien loin d’un dogme, ces bases pérennes ont au contraire libéré la création de Maurice Lacroix, lui offrant un cadre d’expression maitrisé. Anatomie d’un succès paré pour les 25 prochaines années.

L’expression « masterpiece » est si répandue dans le jargon horloger que l’on finit par oublier qu’elle est aussi...une collection. On la trouve chez Maurice Lacroix. Elle fête aujourd’hui ses 25 ans. L’histoire pourrait s’arrêter là mais les férus d’histoire ont déjà relevé le paradoxe : il y a 25 ans, l’horlogerie se relevait tout juste de ses cendres, balayée par le quartz. Créer une collection « Masterpiece » en 1992, c’était un acte de foi, une insoutenable et arrogante confiance en un avenir mécanique. Un quart de siècle plus tard, il faut constater que la recette était la bonne. Pourquoi ? Parce qu’elle était unique, pour quatre raisons bien précises.

25 ans de Masterpiece : l’exception selon Maurice Lacroix

Quatre décennies, quatre raisons

D’abord, alors que la quasi totalité des maisons s’assemblaient en grands groupes internationaux, Maurice Lacroix prit le risque de conserver sa stricte indépendance envers ces futurs poids lourds. Ensuite, quand le marché horloger commença à se structurer et à gonfler ses prix de manière stratosphérique, Maurice Lacroix garda le soin d’un luxe juste, en phase avec ses produits, les attentes et moyens de ses clients.

Troisième raison : les marques horlogères se sont pour beaucoup converties à marche forcée à l’internalisation des métiers de l’horlogerie ou, plus simplement, à devenir des manufactures. C’est un luxe que Maurice Lacroix ne s’est offert que 14 ans après sa première Masterpiece, en 2006. Cette raison gardée a permis d’assurer la pérennité de la maison, aujourd’hui âgée de près de 45 ans. Enfin, quatrième raison, peut-être la plus forte : Maurice Lacroix a tout de suite compris que « Masterpiece » ne rimait pas nécessairement avec Grande Complication, Répétition minute ou Double Tourbillon. La marque a su faire revenir l’horlogerie à ce qu’elle a de plus fondamental : la créativité mécanique.

25 ans de Masterpiece : l’exception selon Maurice Lacroix

Des collectors bien identifiés

Si les Masterpiece sont encore présentes aujourd’hui, c’est parce que ces quatre piliers sont toujours en chacun des modèles : œuvres d’une maison indépendante, manufacture, développant des garde-temps créatifs et au prix juste. Tout amateur horloger connait par exemple la Roue Carrée. Il en va de même pour la Seconde Mystérieuse. Ces complications ne brillent pas par leur technicité, leur créativité, leur originalité...mais pour les trois à la fois !

Les Retrograde (Lune ou Double) sont deux modèles qui jouent sur des complications courantes (second fuseau, phase de Lune, date, etc.) mais dont l’affichage surdimensionné dessine un garde-temps au profil unique. C’est la même recette qui a été déployée pour l’une des dernières Masterpiece de Maurice Lacroix, la Gravity. Ses composants ne sont que l’heure, les minutes et une petite seconde mais la recomposition totale du cadran en offre un visage inédit, alternant de surcroît entre surfaces pleines, ajourées et composants squelettés.

25 ans de Masterpiece : l’exception selon Maurice Lacroix

Encore beaucoup de pistes inexplorées

Et demain ? Il reste de nombreux champs horlogers que Maurice Lacroix n’a pas encore explorés. Les métiers d’art, par exemple : ils sont tous, toujours, valorisés sous le signe de la tradition passée. Il serait temps de dépoussiérer l’émail grand feu, par exemple, de jouer avec, de l’inscrire dans une pièce ultra-moderne.

La gravure, de la même manière, ne se fait que sur de l’or ou de l’acier. Le titane demande plus d’efforts mais offre un rendu exaltant. Quid du carbone ? Et l’on ne parlera même pas des formes : toutes les Masterpiece sont jusqu’à présent rondes. Pourquoi ? Resterait enfin l’affichage de l’heure qui, jusqu’à aujourd’hui, s’est toujours fait par aiguilles, centrales ou décentrées. Et si l’on se passait des aiguilles ?

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