La course est lancée

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The Race Is On - Louis Moinet
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C'est le moment de vérité dans la catégorie « Chronographe » …

Le problème quand on est une consommatrice avide d’informations horlogères, c’est qu’il devient très difficile de choisir des favoris. Les gens me demandent sans arrêt quelle est ma montre de prédilection, ou quelle est ma marque préférée, et il est impossible de répondre à ces questions. Je crains que cela ne soit le cas pour quiconque cultive une passion complexe et vaste pour n’importe quel sujet : des déclarations définitives comme « favori » ou « meilleur » ou « de tous les temps » deviennent tout simplement moins pertinentes (et plus difficiles à justifier) au fur et à mesure que la topographie de notre connaissance augmente en ampleur et en nuance. Cela dit, j’ai toujours eu un faible pour une complication en particulier et j’oserais même dire que le chronographe est mon mécanisme horloger préféré de tous les temps.

En fait, dire que j’ai un faible pour les chronographes est peut-être un euphémisme. Lorsque je tombe sur un exemple vraiment stupéfiant de cette complication, je suis connue pour régresser à des accès adolescents de passion exaltée. Vous pouvez donc imaginer qu’à chaque édition du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG) mon attention est entièrement accaparée par la catégorie Chronographe.

The Race Is On

Ce qui me fascine le plus à propos des chronographes ce sont les mouvements et je suis aussi vorace dans ce domaine que dans tous les autres. Je pourrais contempler un Valjoux 7750 (probablement le chronographe industriel le plus prolifique et influent des 50 dernières années) ou le spectaculairement élégant et puissant Patek Philippe cal. CHR 29-535 PS, ils sont tous les deux magnifiques à mes yeux, bien que de façon différente. Ma faiblesse est simplement que je trouve souvent le mouvement beaucoup plus attrayant que l’affichage de l’heure de la montre elle-même. Et c’est évidemment stupide d’acquérir une montre et de passer plus de temps à regarder fixement le mouvement plutôt que le cadran. Si vous achetiez une voiture parfaitement fonctionnelle et que, au lieu de la conduire, vous ouvriez le capot et contempliez le moteur toute la journée, les gens penseraient (avec raison) que vous pourriez bénéficier des services d’un professionnel de la santé mentale.

Je ne connais aucune voiture qui vous permette de voir le moteur tandis que vous conduisez, je ne suis certainement pas une spécialiste de l’automobile, mais je crois qu’il est mal vu de concentrer son attention ailleurs que sur la route quand on est au volant. Heureusement pour nous les fanas de mouvements, il y a moyen d’avoir le beurre et l’argent du beurre. Les chronographes sans cadran ou avec cadran déconstruit sont de plus en plus répandus et lorsque cela est associé à une configuration de mouvement qui place le mécanisme chronographe à l’avant (plutôt qu’à l’arrière conformément à la convention) … ça, ma chère famille WorldTempus, c’est la combinaison gagnante, à mon humble avis.

The Race Is On

La moitié des finalistes de la catégorie Chronographe du GPHG de cette année ont délibérément choisi cette approche, preuve de son indéniable charme. L’un d’entre eux, le Louis Moinet Time To Race, arbore un cadran découvert aux deux tiers qui affiche les éléments principaux du mécanisme chronographe : la roue motrice pivotante qui définit le chronographe traditionnel à embrayage latéral, la prestigieuse roue à colonnes à monopoussoir et le nœud complexe de ressorts, de leviers et de marteaux qui permettent à la montre de mesurer l’écoulement du temps.

Le Louis Moinet Time To Race s’inspire peut-être du Compteur de Tierces original du 19ème siècle de l’horloger éponyme de la marque, mais il a été adapté avec des matériaux de haute performance comme le composite en fibre de carbone et la Neoralithe, une résine époxyde durable et esthétiquement raffinée traitée à chaud. Un dernier fil relie le Louis Moinet Time To Race à l’ère de son prédécesseur d’il y a deux cents ans. Il est personnalisable, avec un choix de décor pour le cadran (un sous-cadran avec le « numéro de la chance ») et une couleur sélectionnée par le porteur ou la porteuse, leur assurant que leur montre les distinguera réellement.

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