De la belle mécanique, Anne Christen en connaît tous les rouages. Elle a trouvé dans le département Service Après-Vente de Girard-Perregaux un plaisir de donner une seconde vie aux garde-temps. Elle fait partie de la jeune génération qui dessine les contours de l'horlogerie de demain.
Quelle est votre devise ?
«Vivre simplement pour que d'autres puissent simplement vivre.», signé Gandhi.
Votre qualité principale ?
Je suis naturelle.
Et le défaut que vous aimeriez changer ?
Ma susceptibilité.
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
Parce que mon métier me permet chaque jour de faire revivre quelque chose qui ne marche plus. Il allie la rigueur et la passion, deux éléments essentiels dans ma vie.
Le plus difficile pour une femme dans le monde horloger ?
Je ne pense pas que l'horlogerie soit un milieu difficile pour une femme.
Et le plus facile ?
Beaucoup de choses, car les femmes sont, en général, plus minutieuses, plus patientes…
Quel est votre plus grand rêve ?
Faire un trek en Mongolie.
Un livre de chevet ?
« Le Cœur Cousu », de Carole Martinez.
Quel est votre film préféré ?
« Mais où est passé la 7° compagnie ? », de Robert Lamoureux.
Une personnalité avec qui vous aimeriez rester coincée dans un ascenseur ?
Clint Eastwood.
Le défaut que vous préférez chez les autres ?
La provocation.
Ce que vous effaceriez de votre CV ?
Rien, je n'ai aucun regret.
A quoi avez-vous renoncé ?
Partir vivre à l'étranger.
Une bonne raison de porter une montre Girard-Perregaux ?
Une opportunité d'affirmer son style !
Une montre à emporter en vacances ?
Aucune, car le temps n'a plus d'importance en vacances.
Et à porter toute l'année ?
La montre Vintage 1945 Le Corbusier-Marseille-cadran béton.
Le comble de l'horlogère en horlogerie ?
L'impatience et le désordre.
La montre idéale ?
Le modèle Vintage 1945 Jackpot tourbillon.
Et si on arrêtait le temps ?
Si on arrêtait le temps ? Si on bloquait les aiguilles ? Que deviendraient les horlogers ?
Quels sont les projets qui vous attendent en 2013?
Je vis au jour le jour (rires).
