Avez-vous une montre préférée en ce moment ?
Est-ce celle que vous portez ? Non, c'est la référence 5740G Nautilus Quantième Perpétuel. Je suis encore dans ma période de montres sportives. Après les montres de sport, il y a aussi les complications et les quantièmes perpétuels, qui sont des garde-temps que j’aime bien. Je pense surtout aux montres squelettes Audemars Piguet. Ceci dit, je préfère quand même la 5740G.
Est-ce que ce sera votre prochain achat ?
Il y a une autre que j’aimerais avant, et de toute façon, c’est toujours à la bonne grâce des détaillants. Concernant mon prochain achat, j’espère acquérir une Patek Philippe Réf. 5811.
Parmi les montres que vous possédez, quelle est celle que vous portez le plus ?
Celle que j’ai le plus portée est une Patek Philippe Aquanaut 5167R en or rose, Je porte aussi une Rolex Pepsi 1675 et une Daytona.
Quelles sont les marques pour lesquelles vous avez une affection particulière ?
J’ai beaucoup d’affection pour les références et les histoires. En ce qui concerne les histoires, j’aime beaucoup celles de Rolex et de Panerai. Audemars Piguet également, quoique ce soit un peu différent. Et pour les références des modèles, j’ai une préférence pour Patek Philippe, évidemment. Et j’aime aussi Jaquet Droz et leurs automates, mais c’est une autre gamme de prix !
Si vous pouviez avoir trois montres en ce moment, que choisiriez-vous ?
Pour avoir et garder, ou avoir et vendre ?
Pour avoir et garder
La Réf. 1518 de Patek Philippe, une Rolex Paul Newman Daytona et une dernière, une pièce de collection – donc pour sa valeur, Patek Philippe Henry Graves Supercomplication.
Qu'est-ce qui vous attire le plus dans le fait de collectionner des montres ?
J'adore découvrir les différentes maisons et leurs différences. La vision, l'évolution et les valeurs sont uniques à chaque marque. En ce moment, je suis impressionné par ce que fait Patek Philippe avec sa communication sur Instagram, notamment du côté du patrimoine. J'aime qu'elle soit encore familiale et qu'elle garde le même esprit.
J'aime aussi la diversité entre les marques. Prenez Audemars Piguet par exemple, qui s’est beaucoup concentré sur la Royal Oak mais qui essaie maintenant de faire de nouvelles choses avec le Code 11.59 ; c'est intéressant. Et puis il y a toutes les innovations, la recherche de la perfection et la rivalité entre les marques qui me fascinent, par exemple le record du monde de la montre la plus fine, qui a d'abord été battu par Buglari avec son Octo Ultra Finissimo, puis à nouveau par Richard Mille.
C'est cette recherche constante, cette évolution, cette quête de la perfection qui s'inscrit dans les tendances actuelles qui sont intéressantes. Ça ne sert à rien de fabriquer une montre que personne ne veut acheter. Il s'agit également d'être cohérent avec son identité - et pour les nouveaux venus - leurs visions de l'horlogerie, leur identité et ce qu’ils ont à offrir.
A 22 ans, vous en savez énormément. Qu'est-ce qui vous a fait tomber amoureux des montres ?
C'est quand je suis arrivé en Suisse. Mon père a toujours beaucoup aimé les montres, mais nous n'en avons jamais vraiment parlé. Ce n'est que lorsque je suis arrivé à l'internat en Suisse que j'ai accroché. L'école comptait 2 500 élèves externes et 300 pensionnaires. Sur ces 300, seuls 26 étaient dans la section française avec moi. Nous étions donc un petit groupe très soudé et les parents de certains de mes amis travaillaient dans l'industrie horlogère, donc nous parlions montres ensemble. Je continuais aussi à faire des recherches de mon côté, et puis quand j'ai eu l'occasion d'acheter une belle pièce, je l'ai fait. C'est ainsi que tout a commencé.
