Entre la fin des années 1950 et le début des années 1960, la haute horlogerie suisse a dû faire face à un nouveau défi majeur : la prolifération des appareils électriques – de plus en plus présents dans la vie quotidienne de chacun au sortir de la guerre – affectait le fonctionnement des précieuses montres mécaniques. La magnétisation des composants horlogers, en raison de leur proximité avec les champs électriques, commençait à affecter la fonctionnalité des montres, compromettant ainsi la précision des mouvements mécaniques.
Les grandes Maisons suisses rivalisèrent alors d’ingéniosité pour créer de nouveaux modèles insensibles à ces influences, adoptant ainsi la fameuse « cage de Faraday » pour protéger leurs mouvements mécaniques. La cage en fer doux avait pour fonction d'absorber les ondes électromagnétiques avant qu'elles n'atteignent le mouvement de la montre, préservant ainsi la légendaire précision suisse.
C'est ainsi qu'en 1961, Eberhard & Co., toujours à la pointe des défis de l'innovation technique, lança l'un des modèles antimagnétiques qui allait devenir l'icône de ce segment de marché, le célèbre Scientigraf.
De nos jours, à l'ère de l'électronique omniprésente, les sources potentielles de magnétisme de la vie quotidienne sont probablement mille fois supérieures par rapport à la période d'après‐guerre. Cela ne décourage toutefois pas les passionnés de la haute horlogerie mécanique qui ne songeraient pas un seul instant à renoncer au port de leurs chefs‐d'œuvre de micromécanique.
À la suite du relancement de Scientigraf par Eberhard & Co. en 2021, ce marché de niche a pris un nouvel élan, répondant ainsi à un besoin répandu et obtenant dans le même temps un énorme succès grâce à l’esthétique extrêmement attrayante de la montre.
Le look légèrement vintage, caractérisé par des index luminescents proéminents sur fond noir mat et des aiguilles à haute visibilité, a captivé de nombreux amateurs du genre rétro qui, aujourd'hui, pour la première fois, ont l'opportunité de choisir ce garde‐temps particulier en version chronographe.
En plus de présenter toutes les caractéristiques de la version « time only », le nouveau Scientigraf s'est doté d'une fonction chronographe complète avec l'ajout de deux compteurs, enrichis d'une finition azurée, au cadran noir traditionnel. La cage métallique spécialement conçue est logée dansle boîtier en acier de 41 mm, qui alterne finitions brillantes et satinées. Le fond du boîtier, vissé, arbore le dessin d'origine du modèle de 1961.
Scientigraf Chrono est proposé avec un bracelet en acier doté d’une fermeture 2CLICK® ou avec un bracelet en cuir naturel.
