Dream Watch 5 Tourbillon ‘Season 1’

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Dream Watch 5 Tourbillon ‘Season 1’ - De Bethune
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Éloge de la transparence et de la lumière, ce garde-temps est le fruit d’un authentique défi lancé à De Bethune par la star américaine Swizz Beatz

Cette montre n’est pas le fruit d’une collaboration comme l’horlogerie en a l’habitude. C’est même exactement l’inverse. Toujours dans l’esprit d’aller plus loin, au plus loin que possible, c’est l’histoire d’un authentique défi. Celui lancé par la star américaine du rap, producteur et découvreur de talents Swizz Beatz qui prend spontanément contact avec De Bethune en 2020 et met au défi la manufacture horlogère suisse de créer une Dream Watch 5 totalement différente

Placé sous le signe de la transparence et de la lumière, le sujet semble pouvoir offrir un champ de recherches inédit, l’opportunité d’une interprétation différente. Une nouvelle approche de l’utilisation du verre saphir, le titane bleui comme clé de voute, un mouvement aux multiples reflets et finitions enfin révélé à la lumière, l’équation prend forme pour révéler aujourd’hui un résultat unique, époustouflant aux yeux qui sauront détecter l’extrême complexité de sa réalisation.

La DW5, une carrure naturellement propice à la transparence

Dans la vaste palette des complications et des savoir-faire dont De Bethune s’est fait le virtuose, la maitrise du verre saphir a joué l’un des rôles de premier plan pour les équipes de la manufacture à Sainte-Croix dans le Jura suisse.

Dream Watch 5 Tourbillon ‘Season 1’

Habituellement utilisé en horlogerie pour la réalisation de verres ou de boites, toujours sur des formes constantes, régulières, plates ou sphériques, De Bethune a été pionnier dans l’utilisation de ce matériau technique, prenant un chemin de traverse dans des applications aussi pointues qu’inattendues. Dès 2008, De Bethune réalise ainsi les premières aiguilles en verre saphir, cerclées de titane bleui, qui équipent la DB26QP. S’en suivent la réalisation de composants de mouvement dont notamment, le fameux pont delta du mouvement de la DB28 Steel Wheel, ingénieusement complété de deux petits couvercles de barillet, également en verre saphir, pour permettre de plonger littéralement dans le moindre détail de la mécanique.

Avec la boite de la DW5, rien de droit, rien de plat. Sa carrure ne présente aucun rayon constant, aucune ligne régulière. Son dessin pousse toujours plus loin l’exploration et la recherche.

Loin de l’idée de se contenter de réaliser la boite d’un seul bloc de saphir selon les méthodes traditionnelles habituelles, Denis Flageollet s’attache au contraire à adapter le saphir à la carrure en titane de la montre. Défi technique, et non des moindres, puisque l’équipe doit insérer pas moins de 7 parties différentes en saphir, chacune réalisées avec des courbes et des proportions singulières, qui seront ensuite parfaitement encastrées dans l’exosquelette en titane poli bleui.

Un travail d’ajustement extrêmement complexe, minutieusement réalisé par les mains les plus expertes. Aucune aspérité n’est tolérée. Chaque infime détail d’angle est contrôlé afin que la pièce conserve toute la douceur de ses lignes, visuellement comme au toucher. Une véritable prouesse technique. Esthétiquement, le saphir est bleuté pour s’accorder harmonieusement avec le titane bleui de la carrure. La lumière froide qui s’en dégage, magnifie les reflets des finitions du mouvement.

Côté cadran, on peut apercevoir la petite sphère bicolore qui indique les phases de lune. Composée de deux demi-sphères d'acier bleui et de palladium assemblées et polies, elle guide l’œil vers l’affichage digital et minimaliste des heures et des minutes, visible au travers d’un verre de forme cabochon taillé à la main dont peu maitrisent sa réalisation.

Au dos de la pièce, le saphir offre l’illusion d’un verre grossissant comme un effet loupe qui permet d’apprécier plus encore la beauté et l’élégance du calibre DB2149 et de son tourbillon, pour la première fois entièrement révélé au regard. Visuellement très technique, très fin, il est véritablement magnifié par cet écrin cristallin bleui qui l’abrite.

Chronométrie superlative

Si De Bethune se consacre à une approche esthétique et créative de la DW5, l’équipe reste fidèle à l’essence de l’horlogerie, soit de concevoir et réaliser des garde-temps les plus précis possibles. Dans le cas de la Dream Watch 5 Tourbillon ‘Season 1’, le mouvement mécanique DB2149 à remontage manuel intègre un tourbillon haute vitesse développé par De Bethune.

Dream Watch 5 Tourbillon ‘Season 1’

Ultra-léger, 0,18 gramme pour 63 composants, battant au dixième de seconde, il réalise une révolution complète en 30 secondes. Ces trois éléments clés déterminent la précision d’un tourbillon et De Bethune a choisi les performances optimales pour chacun. 

Le calibre incorpore un balancier en titane cerclé d’un anneau en or gris – breveté, un spiral se terminant par une courbe De Bethune mise au point à l’interne et brevetée, et une roue d’échappement en silicium vibrant à 36'000 alternances/heure qui lui confère une chronométrie supérieure. Les deux barillets autorégulateurs développés eux-aussi à l’interne assurent un couple constant au calibre. Le tout a permis un gain de +20% de réserve de marche au mouvement.

L’heure, en format digital, se lit dans une fenêtre trapézoïdale en saphir avec un disque des heures sautant et un second, pour les minutes, traînant. Au centre, la phase de lune sphérique tourne régulièrement, une complication brevetée et d’une précision telle qu’il faut l’ajuster d’un jour lunaire tous les 1112 ans seulement. Le remontage et la mise à l’heure s’effectuent par une couronne ornée d’un cabochon en saphir bleu.

Des finitions au raffinement suprême, avec la complicité de la graveuse Michelle Rothen

Les Métiers d’art selon De Bethune sont un vibrant hommage à l’humain. Parmi les différentes décorations à la main, propres aux mouvements De Bethune, le poli-miroir des composants du mouvement est un étonnant jeu avec la lumière. La surface de chaque pièce est très patiemment polie jusqu’à ce qu’elles deviennent un vrai miroir. Il faut parfois compter jusqu’à de nombreux jours de polissage des différents composants pour obtenir ce résultat.

A l’intérieur de la carrure, entre gravure et micro-sculpture, le travail de la graveuse suisse Michèle Rothen, complice de longue date de Denis Flageollet, a consisté à relever patiemment et minutieusement la matière avec la pointe de son burin, reprenant chaque état de surface, chaque micro-détail, chaque relief, pour « soulever » le dessin afin de parfaire l’ensemble. Comme redessiner à nouveau une dernière fois la pièce, afin de lui faire prendre encore plus de lumière.

Le bleu, élément fondamental

Enfin, pour De Bethune, la couleur bleue est porteuse d’un sens large et profond, associée à la notion de plénitude : en soi-même ou à l’extérieur, et jusque dans cet infini insondable qu’est l’univers, source de la vie. Evoquant l’eau, le ciel et l’espace tout à la fois, elle est envisagée par Denis Flageollet comme une vibration lumineuse. “Le cosmos, le ciel, quand on veut voir le temps évoluer et que l’on n’a aucun instrument, on observe le ciel. C’est l’un des thèmes récurrents de l’horlogerie.” Depuis la fondation de la marque, le bleu est intimement associé aux recherches et développements techniques et esthétiques de la maison. La Dream Watch 5 Tourbillon ‘Season 1’ en sera une déclinaison monocolore. Radical et magnétique, le bleu des différents matériaux provient de traitements artisanaux et naturels propre à chacun.

Fidèle aux codes de la manufacture De Bethune, la Dream Watch 5 Tourbillon « Season 1 » perpétue remarquablement l’héritage de ses aînées : une esthétique contemporaine et audacieuse, un équilibre parfait, au service d’une mécanique d’exception.

Une édition limitée de seulement 10 exemplaires présentée par De Bethune avec la complicité de son ami et fin connaisseur de haute horlogerie Swizz Beatz.

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