A vos pinceaux !

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Ready, Steady, Paint! - Van Cleef & Arpels
La Maison nous fait découvrir l’art du gouaché

Van Cleef & Arpels nous emmène dans un univers rempli de couleurs, à la découverte de l’art du gouaché, lors d’un atelier où « patience » et « minutie » sont les maîtres-mots. 

A vos pinceaux !

Véritable experte dans les arts joailliers, dont les nouvelles créations horlogères-joaillères seront présentées lors de Watches and Wonders Geneva dans quelques jours, la Maison Van Cleef & Arpels soutient L’Ecole des Arts Joailliers de Paris depuis sa fondation en 2012. Sa mission principale : transmettre la culture joaillière au grand public. A travers trois grands axes que sont le savoir-faire, l’histoire des bijoux et l’univers des pierres précieuses, cette école vise à faire perdurer ces arts en organisant des cours, des conférences et des expositions. Dans ce cadre-là, L’ECOLE a fait escale à Genève, dans la boutique de Van Cleef & Arpels, afin de nous initier au métier de gouacheur, et plus précisément au travail de la couleur.

A vos pinceaux !

Première étape de création d’un bijou de Haute Joaillerie, le gouaché est un dessin coloré à la gouache représentant une pièce en trois dimensions. Sa parfaite exécution est primordiale étant donné que tous les artisans impliqués dans le processus de réalisation se basent dessus, des dessinateurs aux sertisseurs en passant par les maquettistes, les gemmologues et les joailliers, entre autres. Pinceaux et tubes de gouache en main, l’atelier a pu être lancé. L’objectif : représenter un cabochon (une pierre sans facettes) et une pierre facettée. La combinaison entre couleur et lumière est donc nécessaire pour reproduire la teinte et la forme désirées, et ainsi donner vie au papier. Cependant, insuffler de la vie sur un morceau de matière plat relève du challenge ; en effet, apprivoiser les gestes des gouacheurs n’est pas chose facile au vu de la dextérité dont il faut faire preuve. Et n’oublions pas que la connaissance des couleurs primaires, secondaires et tertiaires est nécessaire.

A vos pinceaux !

La complexité commence dès le mélange de l’eau à la couleur. Trouver le bon équilibre peut relever du miracle, comme nous l’ont expliqué les gouacheurs. Ce petit « speech d’encouragement » fait, les bouchons des tubes de peinture ont commencé à être dévissés et les pinceaux à s’agiter. Suivant la transparence ou l’opacité que l’on souhaite donner à une certaine partie de la pierre, le dosage doit contenir plus ou moins d’eau ou de gouache – je ne vous parle même pas des dégradés. Plus la couleur est claire, plus le risque d’avoir un excédent d’eau sur son pinceau – et de faire donc onduler le papier – est élevée, et plus la teneur en gouache est importante, plus il est difficile de l’étaler sur le papier. Peu importe la direction que vous choisissez, les embûches pointeront le bout de leur nez. A ceci s’ajoute la douceur nécessaire à la réalisation de traits fins (mais qui doivent être bien visibles). Ne sachant déjà pas dessiner un arbre qui soit convenable, vous imaginez bien ma peine avec cet exercice. Résultat : des traits épais, qu’on ne pouvait d’ailleurs plus caractériser de « traits » en raison des courbures sur mes droites. Ma pierre facettée avait des airs de flocon de neige – pas idéal lorsqu’on sait que cet atelier coloré servait à célébrer l’arrivée du printemps. Mais c’est en faisant des erreurs qu’on apprend, non ? J’ai beaucoup appris ce jour-là.

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