Septembre 1975, circuit automobile de Monza, Italie : le pilote Niki Lauda remporte le championnat du monde de Formule 1 pour Ferrari. Quelques mois plus tard, en 1976, Jack Heuer, arrière petit-fils du fondateur de la maison, dessine un chronographe en honneur de cette victoire, Heuer étant à cette époque Chronométreur officiel de la Scuderia (de 1971 à 1979). Et pour la première fois, l’inscription « Monza » fait son apparition sur le cadran d’une montre.
Boîte coussin, chronographe tout noir avec pulsomètre (mesure du rythme cardiaque), échelle tachymétrique (qui transforme un temps en vitesse), et aiguilles et compteurs de couleur rouge pour le côté racing; la Heuer Monza se différencie alors par son design racé et innovant, à l’origine de son succès.
En 2016, à l’occasion des 40 ans du chrono Heuer Monza, TAG Heuer dévoile une nouvelle version de ce modèle devenu emblématique. S’inspirant fidèlement de la Heuer Monza de 1976, cette réédition reprend deux des fonctions clefs de son aînée : le pulsomètre et l’échelle tachymétrique, une première puisque cela n’avait pas été le cas sur les précédentes rééditions. Auparavant en acier, la fameuse boite coussin noir arbore à présent un revêtement en titane grade 5. Et afin de lui donner cet aspect noir mat puissant, ce matériau a été traité avec du carbure de titane. Le diamètre du boitier a néanmoins été agrandi – passant de 39mm à 42mm pour le modèle actuel – lui conférant un look plus masculin et contemporain. Flanqué du logo historique HEUER, le cadran dévoile des aiguilles heures/minutes laquées noires et blanches, à la manière du modèle original.
Côté mécanique, la version 2016 du chrono Heuer Monza est motorisée par le calibre automatique 17. Le fond est vissé, gravé laqué rouge du logo HEUER et numéroté. Vintage jusqu’au bout, la montre est livrée sur un bracelet « super racing » en veau pleine fleur noir surpiqué qui reprend le dessin des volants à trois branches des voitures de l’époque.