Mario Peserico, CEO d'Eberhard & Co.

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Mario Peserico, CEO of Eberhard & Co. - Outlook 2017
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Stimulé par le succès du modèle Scafograf, lauréat du GPHG, Mario Peserico se dit optimiste pour 2017.

Certaines marques s’en sont mieux sorties que d’autres en 2016. Les prix attractifs pratiqués par Eberhard & Co. vous ont-ils permis de faire bonne figure?
Oui, je suis très content de cette année 2016. Nous avons lancé quelques modèles d'entrée de gamme pour renforcer notre présence dans ce segment, et je ne parle pas du Scafograf. Notre objectif est d’offrir des produits avec le meilleur rapport qualité / prix. Il ne s'agit pas nécessairement de proposer des produits au prix le plus bas possible. S’il nous avait fallu lancer le Scafograf à 200 francs suisses de plus, je l'aurais fait. Mais je ne veux pas non plus laisser de côté le reste de notre collection. Je ne veux pas limiter notre offre aux montres entre 1500 et 3000 francs; je veux aussi garder le segment de 1500 à 5000 francs. Certains marchés souffrent, mais d'autres ont réagi très positivement à ce que nous offrons. Sans cette réaction positive, 2016 aurait été une année très difficile pour nous.

Quels sont les marchés qui souffrent, et où avez-vous fait de bonnes affaires ?
La situation est difficile en Russie et à Hong Kong. Elle l’était aussi au premier semestre au Moyen Orient, mais elle s’est arrangée depuis. Pour nous, l’Europe et le Japon marchent bien.

Voyez-vous des améliorations à l’horizon de 2017 ?
Je pense qu’il faut examiner chaque marché séparément. On ne peut pas faire de prévision globale. Si Donald Trump développe les relations avec la Russie et que le prix du pétrole s'améliore, alors l'économie russe se portera mieux aussi. C'est un marché important. Mais en même temps, le TTIP est pratiquement mort. Peut-être sera-t-il remplacé par autre chose, mais pour l’heure, nous n’en savons rien. Nous ne savons pas non plus si la conjoncture en Chine va s'améliorer. Je ne peux rien prédire aujourd'hui, mais je suis sûr que le salaire moyen en Chine pourrait augmenter jusqu'à 50% au cours des cinq à dix prochaines années, ce qui signifie que la classe moyenne verra son pouvoir d’achat croître. Donc, globalement, je suis positif pour notre marque.

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