le « sertissage squelette »

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The "skeletonised jewel-setting"  - Hysek
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Hysek dévoile une pièce horlo-joaillière unique. Combinée au squelettage, elle pose les fondations d’un art horloger nouveau : le sertissage squelette.

La manufacture Hysek a toujours travaillé la technique et l’esthétique au même plan. Comme l’une des dernières manufactures de Haute Horlogerie 100% indépendante, elle a très tôt affirmé un style singulier. Celui-ci s’est caractérisé par un usage constant de complications de haut vol (tourbillon, double tourbillon, quantième perpétuel, chronographe, grande date, etc.) associé à une signature esthétique forte.
Ce style Hysek s’est rapidement démarqué par une approche nouvelle du squelettage. Les composants du mouvement ne sont plus seulement squelettés jusqu’à la limite de leur résistance fonctionnelle : c’est le mouvement tout entier qui est revu, redessiné pour être réduit à sa plus légère expression. Il ne s’agit donc plus seulement d’ajourer et de graver mais de revoir en profondeur l’architecture de chaque mouvement squeletté. Le résultat donne vie à une horlogerie aérienne intégralement traversée de lumière.

Quand l’horloger inspire le joaillier

Ce squelettage extrême se heurtait toutefois au sertissage : les diamants d’une pièce pavée absorbent la lumière mais sans réellement s’en laisser traverser. Hysek a donc adapté les techniques de sertissage. Objectif : « mettre à jour » les diamants pour leur redonner leur parfaite transparence et renforcer leur éclat. Pour y parvenir, la manufacture s’est inspirée de ses travaux sur le squelettage. Hysek ne s’est pas contenté de déplacer la fixation des diamants mais d’en retravailler la structure qui les maintient, comme elle retravaillait ses mouvements squelette.

le « sertissage squelette »

La Joaillerie d’Art selon Hysek

Le résultat, c’est une forme de sertissage invisible plus aboutie que la forme traditionnelle : elle permet non seulement de cacher les montures mais rend en outre les culasses des diamants visibles. La lumière peut donc à présent traverser de part en part les diamants baguette sans plus aucune retenue, créant un faisceau, plus lumineux encore et irradiant tout la pièce, une IO 45 mm Squelette Tourbillon « Joaillerie d’Art ».
Pour accentuer cet effet, Hysek a pavé le cadran de sa création de pas moins de trois containers, totalisant 156 diamants baguettes répartis sur trois niveaux. C’est grâce à ces différents niveaux que le sertissage vient épouser chaque contour du calibre manufacture HW14. La lumière traverse ainsi le fond saphir, illumine le rehaut, se diffuse dans la lunette, irradie le cadran pavé et ainsi de suite, créant un tourbillon de lumière qui ne rencontre plus aucun obstacle.

Une pièce unique d’exception

Pour le moment, la IO 45 mm Squelette Tourbillon « Joaillerie d’Art » est une pièce unique destinée à présenter ce concept de « sertissage squelette ». Au plan horloger, Hysek a conservé les principales propriétés du mouvement manufacture d’origine. Le calibre HW14 est à remontage manuel, ce qui le dispense d’une masse oscillante qui aurait inutilement chargé la IO Squelette Tourbillon. Doté de seulement 164 composants, il est entièrement décoré à la main. Son équilibre esthétique ne doit rien au hasard. Le barillet est situé à 7h, le tourbillon à 11h. Cette composition asymétrique est l’une des principales caractéristiques de la manufacture. Elle offre à la IO un design à la fois unique et très identitaire. Les index 1, 5, 7 et 11, emblèmes d’Hysek, sont tous marqués sur le rehaut intérieur d’un diamant baguette dans un chaton en or. Les cornes (rapportées, dans la plus pure exigence horlogère) sont également serties baguette tandis que la couronne est sertie de six pierres complétées d’une dernière en taille rose-cut sur l’extrémité. Au total, la IO 45 mm Squelette Tourbillon compte 17,47 carats.

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