Le roman commence avec une conférence de presse pour le lancement d’une nouvelle montre du nom de Cassius Seven, et éveille donc immédiatement mon intérêt car cette une scène typique de mon univers de journaliste horlogère. La montre est présentée par son inventeur, l’artiste Watanabe, comme étant un prototype rond en titane avec une lunette en glace saphir et des chiffres romains. Les caractéristiques de la montre ne semblent pas mériter que l’on sorte son calepin jusqu’à ce que l’inventeur explique qu’elle est dotée d’une complication qui va – à un moment choisi au hasard – taillader le poignet de son propriétaire. Sept lames tranchantes comme des rasoirs logées dans le boîtier sont programmées pour jaillir dans quelques jours, semaines, mois, années ou peut-être même jamais, seule la montre le sait.
Cette folle histoire suit Coe Vessel, fils d’un célèbre publicitaire, et son équipe de créatifs tandis qu’ils emportent la campagne de promotion de la montre et la lancent avec un nouveau nom : Death Watch. Ignorant s’il s’agit d’une blague, d’un canular de haut vol ou d’une provocation pour le consumérisme de l’univers du luxe, Vessel attache l’une des montres à son propre poignet comme une sorte de performance, ce qui contribue à mettre sa campagne sur orbite. Tout semble se dérouler comme prévu jusqu’à ce que l’un des clients, un conseiller financier de Boston de 33 ans, tombe raide mort sur la chaussée et Vessel doit se battre pour sauver sa vie et celle des autres propriétaires de la montre. Ce récit palpitant vous fera sans doute regarder votre montre un peu différemment tandis que vous dévorez les pages pour découvrir comment tout cela va finir.
De meilleures façons d’apprécier le temps qu’il vous reste
Si ce genre de thriller n’est pas votre tasse de thé, il y a heureusement d’autres moyens d’apprécier le temps qu’il vous reste sur Terre avec des montres qui vous feront sourire et vous sentir bien à chaque fois que vous regardez l’heure. Commençons avec la Richard Mille RM 88 Automatic Winding Tourbillon Smiley. S’inspirant du fameux emoji dessiné par Franklin Loufrani il y a un peu plus de 50 ans, cette montre est pleine de joie et de positivité avec son éventail de motifs décoratifs notamment un soleil, un arc-en-ciel, une ombrelle violette, un ananas, un cactus, un flamant rose, et bien d’autres choses encore.
Behrens X Konstantin Chaykin Collaborative Limited Edition
Cette cocréation entre les deux marques horlogères Behrens et Konstantin Chaykin arbore le célèbre motif « joker » de Chaykin avec de grands yeux et un sourire plus grand encore. L’œil gauche indique les heures, tandis que l’œil droit affiche les minutes, et la bouche les secondes. Créées en trois séries de 200 exemplaires, les montres ont presque toutes été vendues, même s’il semble qu’il reste encore quelques pièces en titane, donc une raison de plus pour sourire !
Hublot Classic Fusion Takashi Murakami Sapphire Rainbow
Je ne peux absolument pas regarder cette montre sans sourire. Elle mérite son surnom de « Happy Flower » avec son visage souriant et son sertissage arc-en-ciel qui recouvre intégralement la fleur et ses pétales. Cette version est dotée d’un boîtier entièrement réalisé en glace saphir qui permet à la fleur multicolore d’étinceler encore davantage.
Audemars Piguet Royal Oak Concept Tourbillon “Spiderman”
Rien de tel qu’un super-héros pour vous sentir bien car il vous rappelle votre enfance – si vous êtes nés avant les années 1980 – et les souvenirs de lecture de bandes dessinées à la lueur d’une lampe de poche sous les couvertures amèneront un sourire sur votre visage ! La montre Audemars Piguet Royal Oak Concept Tourbillon « Spiderman » fait tout cela car Spiderman en est le héros tandis qu’il grimpe à travers le mécanisme pour sauver votre journée !
Heureusement, la Death Watch appartient strictement au monde de la fiction. Pour nombre d’entre nous, les montres font que la vie vaut la peine d’être vécue grâce à leurs designs, leurs qualités artisanales et leurs complications uniques qui nous facilitent la vie plutôt que de l’abréger !
