Chronoswiss a toujours fait les choses un peu différemment, jouant avec des designs, des affichages, des couleurs et des textures originaux pour créer des montres tout à fait surprenantes. Le fait que la marque soit basée à Lucerne, dans la région germanophone de la Suisse, loin des centres horlogers de Genève, Bienne, Neuchâtel et la Vallée de Joux, y est peut-être pour quelque chose.
Série « Strike Two »
La marque est célèbre pour son amour du guilloché, des mécanismes ajourés et des affichages régulateurs, et tous trois sont réunis dans ce nouveau duo de montres. Baptisée série « Strike Two », il y a deux modèles en édition limitée – la Golden Gear et la H20 – limités à 100 exemplaires chacun. La première chose qui frappe est leur affichage régulateur horizontal avec les heures dans un sous-cadran à trois heures, la petite seconde dans un compteur à neuf heures et l’aiguille des minutes au centre. Cela peut sembler un peu étrange, mais en réalité les montres sont très faciles à lire, comme vous pouvez le constater sur les photos.
Fusion du passé et du présent
Les sources d’inspiration puisées dans l’héritage de Chronoswiss ont été retravaillées pour créer deux montres exceptionnelles, résolument contemporaines dans leur conception. Elles sont toutes deux logées dans des boîtiers en acier inoxydable de 40 mm de diamètre et 12,7 mm d’épaisseur, mais elles diffèrent dans leur utilisation des couleurs et des textures.
Le modèle Golden Gear tire son nom des touches de doré qui ornent le cadran guilloché de la petite seconde, l’aiguille des minutes, le double pont magnifiquement fini, l’anneau des heures et le travail d’engrenage sur le mouvement que l’on peut apercevoir au-dessous. Le cadran lui-même présente un brossé vertical dans un ton gris qui fait élégamment ressortir la beauté de la couleur dorée.
Quant au modèle H20, Chronoswiss a choisi une combinaison d’argenté et de bleu avec des aiguilles et des vis bleuies traditionnelles qui apportent une touche de tradition horlogère au design contemporain. Le cadran tridimensionnel bleu clair est guilloché et revêtu d’un traitement CVD, ce qui lui confère une texture intéressante qui accroche la lumière. Les deux modèles présentent aussi des tours d’heure au style original avec des points noirs et blancs qui rythment le pourtour des cadrans et des compteurs de petite seconde.
Sous le cadran
Le mouvement qui anime ces deux éditions limitées est le calibre C. 6000 de la marque, créé en collaboration avec La Joux Perret. Il est revêtu de ruthénium et il est muni d’un rotor en tungstène, d’un train d’engrenage squeletté, de finitions Côtes de Genève et d’une réserve de marche de 55 heures.
Un dernier détail qui ne passera pas inaperçu pour les fans de la marque : une couronne revisitée qui apporte une touche de fraîcheur à ces modèles. La couronne oignon précédente était cannelée en forme d’oignon – d’où son nom – mais cette nouvelle version est légèrement plus plate et il y a une découpe moderne gravée en son centre. C’est un détail, mais il résume bien la beauté de ces deux éditions limitées qui prennent des éléments de la tradition horlogère et les réinterprètent à l’intention des passionnés de montres qui aiment se démarquer.
