Test en équipe : WorldTempus x Leica

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Leica ZM 11 © Sébastien Aubord/WorldTempus
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WorldTempus emmène la montre Leica ZM 11 dans ses valises, direction l'Ecosse

Suzanne Wong

Je ne voulais pas faire le compte-rendu de ce modèle, pour être tout à fait honnête. Je voulais faire celui du modèle avec un cadran rouge et noir. (Aucune récompense si vous devinez pourquoi). Cependant, on m’a dit que cela forge le caractère si vous n’obtenez pas toujours ce que vous voulez, alors je vais commencer par dire que la Leica ZM11 avec cadran bleu soleillé a été très bénéfique au développement de mon caractère. C’est une façon légèrement humoristique d’en venir au point que je veux aborder : la Leica ZM 11 va vous mettre au défi. Les passionnés d’horlogerie chevronnés ont tendance à tomber dans certains modes de pensée et ensembles d’hypothèses lorsque l’on parle de montres. Ce n’est pas une mauvaise chose. Les modèles mentaux, comme on les appelle, sont une part essentielle de l’acquisition d’expérience sur n’importe quel sujet. Au fil du temps, nous les adoptons de façon à prendre des décisions meilleures et plus rapides basées sur nos expériences précédentes. Nous pensons savoir ce qu’être une entreprise horlogère légitime implique. Nous pensons savoir ce que certaines phrases (comme « horlogerie allemande ») signifient. Nous pensons savoir les noms de tous ceux qui fabriquent des montres de qualité. Rien de tout cela n’est complètement vrai. Nous ne savons réellement pas grand-chose, car la connaissance n’est ni fixe ni finie. Alors quand un fabricant légendaire d’appareils photo décide d’entrer dans le monde des montres, cela nous oblige à revisiter et à adapter nos modèles mentaux horlogers. J’ai déjà dit à d’autres occasions combien j’apprécie la Leica ZM 11, mais ce que je n’ai pas mentionné aussi souvent c’est à quel point cela est philosophiquement parfait : une compagnie à jamais associée à la photographie, et dotée d’une telle influence sur la façon dont nous voyons le monde autour de nous, est maintenant également responsable de la modification de notre vision de la haute horlogerie.

Leica ZM 11 © Sébastien Aubord/WorldTempus
Leica ZM 11 © Suzanne Wong/WorldTempus

Marie de Pimodan 

Quand j’ai appris que la Leica ZM 11 allait nous accompagner en Ecosse, j’ai tout simplement sauté de joie. Pourquoi ? Parce que depuis que cette marque légendaire s’est lancée dans l’horlogerie, toutes les occasions que j’avais eues de découvrir leurs montres étaient tombées à l’eau. Je n’ai, comme je m’en doutais, pas été déçue par l’horlogerie Leica. Tout est question de point de vue, me direz-vous. En effet ! L’angle adopté, la perspective et le choix du point de vue sont évidemment des notions qui traversent l’expertise de la marque dans le domaine de la photographie.  C’est également ce qui a guidé le travail réalisé sur le cadran de la ZM 11. Ce dernier est ainsi composé de deux couches et sa couleur pareille à un dégradé change sensiblement en fonction de l’angle de vue adopté par son porteur. L’effet est extrêmement bien réussi et tout à fait cohérent avec le savoir-faire qui a fait connaître la marque allemande. Un véritable plaisir visuel auquel s’ajoute celui de pouvoir changer le look de la montre avec une aisance déconcertante grâce au système de bracelet interchangeable Leica Easy Change qui rappelle le bouton de déverrouillage de l’objectif des appareils photo de la marque. Il suffit d’une pression sur le bouton rouge pour remplacer le bracelet en titane et acier par un modèle en caoutchouc vulcanisé ou un bracelet en tissu. Aussi rapide et facile qu’un simple clic (clac).

Leica ZM 11 © Sébastien Aubord/WorldTempus
Leica ZM 11 © Sébastien Aubord/WorldTempus

Sophie Furley

La Leica ZM 11 est une montre qu’il faut vraiment porter pour l’apprécier. Aucune photographie, même prise par des experts en Leica, et il y en a beaucoup, ne lui rendra jamais justice. Mais glissez-la à votre poignet et tous les angles et reflets fascinants prennent vie. Qu’est-ce que j’aime en elle ? Pour commencer, elle est différente, et dans un monde horloger avec plus de 500 ans d’histoire et d’innombrables marques de luxe sur le marché, ce n’est assurément pas quelque chose de facile à faire ! Le cadran est intrigant avec ses lamelles faites pour ressembler à des stores, ses aiguilles et ses chiffres sont arrondis, reprenant les courbes du boîtier et le bracelet est intégré pour s’adapter confortablement au poignet. Retournez la montre et la différence continue avec des touches de design contemporain sur le mouvement qui nous rappelle qu’il s’agit là d’une entreprise allemande. Comme sur de précédents modèles Leica, quelques délicieux éléments relient la montre à l’appareil photo, comme le bracelet interchangeable qui fonctionne avec un beau bouton rouge, exactement comme le bouton utilisé pour changer les objectifs sur un des appareils photo Leica. Le rebord autour du fond de boîtier rappelle aussi les polices de caractère utilisées sur les objectifs, des détails qui ne passent pas inaperçus et rendent cette montre intéressante et digne d’admiration.

Leica ZM 11 © Sébastien Aubord/WorldTempus
Leica ZM 11 © Sébastien Aubord/WorldTempus

Allissa Pataki

J’aimerais commencer mon compte-rendu en disant que j’adore Leica. J’adore ses appareils photo, son ingénierie allemande de qualité supérieure et son esthétique classique et résolument minimaliste. En bref, tout ce que cette marque défend et qui l’a rendue si incroyablement populaire à travers le monde. Donc ce n’est pas étonnant que j’aie été ravie de découvrir que leur dernière ZM 11 nous accompagnerait sur le WorldTempus on Tour ! J’avais entendu parler de la montre par notre rédactrice-en-chef Suzanne Wong qui avait eu le plaisir de visiter la manufacture de Leica récemment et cela n’avait fait que renforcer mon enthousiasme à l’idée de voir la ZM 11 de mes propres yeux et (encore mieux !) de l’essayer à mon poignet. Et quelle joie c’était !

Naturellement, il y a beaucoup de choses à dire, alors permettez-moi de vous les présenter sans plus attendre : son calibre LA-3001 est niché dans un boîtier en acier inoxydable de 41 mm et il est doté d’une impressionnante réserve de marche de 60 heures. La montre est étanche à 100 mètres, même si je n’ai pas testé cela car les lochs écossais étaient gelés et je tiens à ma vie ! Elle offre aussi un système « Easy Change » pour changer de bracelet d’un simple click sur le bouton rouge. C’était si pratique que j’ai essayé tous les bracelets juste pour le fun (et pour ceux d’entre vous qui se posent la question, celui en métal est mon favori). Enfin et surtout, son cadran tridimensionnel multicouches révèle un fascinant jeu de lumière, texture et profondeur. En fait, quand on regarde la montre de face, on ne peut pas voir les couches sur le cadran, cela ressemble juste à un motif. Mais si on la tourne sur le côté (ou si on regarde du haut vers le bas ou du bas vers le haut), on découvre le jeu complexe entre ces couches et on remarque le bleu qui ressort d’entre les coins. Simple au premier regard, mais vraiment captivante lorsque l’on découvre sa profondeur : que pouvait-on attendre d’autre d’une entreprise d’appareils photo ? Pourtant je dois dire que c’était, ironiquement, difficile de prendre une photo qui rendrait justice à la montre ! Je crois que vous allez simplement devoir me croire sur ce point ou, mieux encore, en essayer une vous-même ! 

Leica ZM 11 © Sébastien Aubord/WorldTempus
Leica ZM 11 © Sébastien Aubord/WorldTempus
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