Rentrée horlogère : le Top 5 à ne pas manquer

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L’année démarre à peine, mais fort. Plusieurs maisons ont déjà dévoilé des modèles iconiques dans toutes les catégories de prix et de complications

La plus puissante : Alpiner Extreme Chronograph Automatic

Alpiner Extreme Chronograph Automatic © Alpina
Alpiner Extreme Chronograph Automatic © Alpina

Tout le monde l’attendait. Il fallait rester patient. Dans sa ligne Alpiner Extreme, entièrement revue en 2022, Alpina n’avait pas encore présenté de modèle chronographe. C’est aujourd’hui chose faite. Avec l’Alpiner Extreme Chronograph Automatic, le parti pris esthétique est très net : c’est une pièce contemporaine, moderne, incisive. On apprécie toujours autant le puissant boîtier coussin, rare pour une montre de sport. Pour ce chronographe, il a été réduit à 41 mm x 42,5 mm. Le cadran peut être bleu ou gris, servi par un bracelet acier intégré. On apprécie son caractère nerveux, la singularité de sa géométrie, ainsi qu’un mouvement automatique de 62 heures de réserve de marche, soit presque trois jours. À moins de 3'000 euros, c’est imbattable. 

La plus expressive : Genus – GNS 1.2 

GNS 1.2  © Genus
GNS 1.2  © Genus

L’année chinoise 2024 sera placée sous le signe du dragon. Les pièces qui lui rendront hommage seront nombreuses. Mais d’ores et déjà, une sort du lot : la Genus GNS 1.2. L’animal sacré s’y unit à la tortueuse complication de la marque. Le dragon, en or et sculpté à la main, s’enroule littéralement autour de l’indication des minutes et des secondes. La danse est fascinante, vertigineuse, offrant sous le verre glass box une scénographie d’une profondeur confondante. Une pièce rare et précieuse pour collectionneurs avertis. 

La plus authentique : Jaeger-LeCoultre Master Ultra Thin Tourbillon Enamel

Master Ultra Thin Tourbillon Enamel © Jaeger-LeCoultre
Master Ultra Thin Tourbillon Enamel © Jaeger-LeCoultre

Pour qui aime la haute horlogerie traditionnelle pétrie de savoir-faire, la nouvelle Master Ultra Thin Tourbillon Enamel s’impose. Sa composition est un véritable menu d’expertise horlogère : tourbillon manufacture, cadran guilloché à la main de 1080 lignes, recouvert d’émail grand feu, diamètre raisonné de 40 mm. On apprécie la scénographie verticale qui déplie les multiples dimensions du temps : le temps lent des jours à midi, le temps du quotidien avec les heures et minutes au centre, et le temps de la précision à 6h, avec le tourbillon 60 secondes. Technique, poétique, unique. 

La plus improbable : Blancpain X Swatch « Oceans of Storm »

Oceans of Storm © Blancpain, Swatch
Oceans of Storm © Blancpain X Swatch 

Même si l’année 2023 a été pourfendue par le choc Moonswatch, l’annonce d’une nouvelle collaboration entre Swatch et non plus Omega, mais Blancpain, a une nouvelle fois fait l’effet d’une bombe. Il y avait déjà eu cinq pièces collaboratives avec Blancpain l’année dernière, pour les cinq océans du globe. Celle de 2024 elle est donc la sixième. Elle reprend l’esthétique de la Fifty Fathoms mais est animée du mouvement Sistem-51, le calibre mécanique automatique des Swatch, fort de 90 heures de réserve de marche. Le bracelet est NATO en filet de pêche recyclés, la boîte en biocéramique (deux tiers minérale, un tiers végétale) et même la lunette est tournante. Un OVNI à 400 euros. 

La plus rare : Vacheron Constantin Chronomètre Royal acier

Chronomètre Royal in steel © Vacheron Constantin
Chronomètre Royal en acier © Vacheron Constantin 

« Chronomètre Royal », une référence peu familière chez Vacheron Constantin ? Et pour cause : elle n’est plus éditée depuis des décennies. Mais au mois de décembre, la manufacture a discrètement réactivé son programme « Les Collectionneurs », qui propose à quelques rares clients des pièces de très haut niveau, d’époque, restaurées et certifiées. 

Il y en avait moins d’une dizaine à Bangkok il y a quelques jours. Parmi elles, ce somptueux Chronomètre Royal. Il fut introduit en collection au début des années 70. C’est une pièce d’avant-garde, avec un boîtier de forme équipé d’un bracelet intégré. Fait rare : la pièce était dès l’origine proposée en or jaune ou en acier, un matériau qui commençait à peine à apparaître sur les chronomètres Vacheron Constantin. Cinquante ans plus tard, la pièce demeure d’une étonnante modernité. Son design prouve sa maturité comme sa polyvalence. Une perle rare dont les quelques rarissimes exemplaires encore en circulation sont littéralement pourchassés par les collectionneurs...