Boyish time

Oubliés les diamants, les phases de lune, la nacre. Oubliés les stéréotypes de l'horlogerie féminine. L'heure est à la mutinerie ! Car nos poignets si délicats se languissent de montres à testostérone. Voici une sélection de si-j'étais-un-homme-je-porterais qui sera d'un effet contrastant audacieusement rebelle sur une robe à fleurs. Pour un style boyish en diable, très YSL dans l'âme.

Si j'étais un homme, je serais chevalier. Servant certes, mais surtout chevalier du ciel, le regard pénétrant tourné vers l'horizon. A mon poignet, la BR01 Heading Indicator de Bell & Ross. Rien que pour le nom déjà, qui impressionnerait ma dulcinée (qui n'y comprendrait rien). Pour l'affichage aussi, insolite, car inspiré du compass gyroscopique du cockpit. Pour le mécanisme enfin, stupéfiant, articulé sur trois disques concentriques indépendants. Et je ne perdrais pas le nord en arrivant à l'heure à mon rendez-vous galant.
 

Si j'étais un homme, je serais rétrograde. Pas rétrograde hasbeen. Rétrograde au sens noble du terme. Rétrograde chic. Comme les minutes de ma

HLRQ02. Je ne me lasserais pas de les guetter, de même que les heures sautantes qui les accompagnent, fasciné par le fameux système de bielle signé Hautlence. Et je jouerais la transparence, comme la mécanique achevée de mon garde-temps visible au travers du cadran saphir, fier d'appréhender l'heure différemment.

 

Si j'étais un homme, je serais pirate. A bord du Sea Hawk. Mon fidèle lieutenant : le Girard-Perregaux Sea Hawk. Peu importe les naufrages, il est étanche à 1000 mètres. Au clair de lune, je verrais le temps s'écouler au rythme des aiguilles luminescentes, avant de plonger dans les abysses à la recherche de trésors enfouis, la valve à hélium de ma montre garantissant sa décompression, et la lunette tournante un parfait calcul de plongée.
 

Si j'étais un homme, je serais tourbillonnant. Toujours en mouvement, toujours en action. Faisant du temps mon allié dans la précision et la performance. Mon instrument de prédilection ? La montre

Androgyne FullBlack signée Manufacture Royale. Pour son dispositif à tourbillon, justement, dont la roue d'échappement et les ancres sont façonnés en silicium.

Si j'étais un homme, je serais esthète. J'aurais pour moteur la beauté de ce qui m'entoure. Et je saurais prendre le temps de l'apprécier, faisant fi du temps du passe. Comme de perdre mon regard dans les méandres de ma Blancpain Villeret Squelette 8 jours. Ciselé, anglé et gravé à la main, le mécanisme déploie ses volutes avec une grâce qui n'en finit pas de me fasciner. Voilà comment le temps s'arrête lorsqu'il est savouré.