2-0 pour le Ballon d'Or

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2-0 For the Ballon D'Or  - Purnell
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L’horloger édite un tourbillon pour le Ballon d’Or 2022. Avec seulement 2 exemplaires, et donc 0 chance d’en voir un en vrai !

Eric Coudray est un horloger un peu fou. Purnell, une marque qui ne se fixe pas de limites. Ses clients, eux, ont des moyens qui n’en ont pas. Une combinaison magique que recherchent la plupart des maisons horlogères et que Purnell semble avoir trouvée. Pourquoi ? 

Déjà, parce que le positionnement de la marque est unique. En se focalisant à 100% sur le tourbillon, Purnell s’est imposé comme ultra-spécialiste d’une complication horlogère très particulière. Un marché restreint, un sillon qui n’est pas bien large, mais que la marque est seule à occuper. 

Populaire ou exclusif ?

Ensuite, parce que Purnell a approché le football d’une manière différente. Ce n’est pas la première marque à s’attaquer à ce segment très convoité mais très difficile, car écartelé entre d’un côté des joueurs et sponsors multimillionnaires et, de l’autre, des fans fervents mais dont les revenus permettraient à peine de s’offrir un bracelet caoutchouc. Purnell a donc fait un choix, induit par sa complication : ce seront seulement les premiers, joueurs et mécènes, qui pourront s’offrir un Tourbillon Purnell. 

2-0 pour le Ballon d'Or

Pas de joueur ni de club, mais un « titre »

Enfin, parce que Purnell a été suffisamment malin pour se dissocier des joueurs et des clubs, dont les humeurs horlogères varient au fil des saisons. On se souvient de Messi, d’abord chez Audemars Piguet, puis chez Jacob & Co, et qui aujourd’hui s’affiche avec ce que bon lui semble – dernièrement une Nautilus de Patek Philippe. Ou David Beckham, passé de Breitling à Tudor. Parmi (beaucoup d’autres). 

En misant non pas sur un maillot mais sur une récompense, Purnell vise plus large et s’affranchit des humeurs médiatiques de champions versatiles. De surcroît, créé en 1956, le Ballon d’Or offre une légitimité sans risque, doublée d’une certaine garantie de pérennité. 

Simplement Complexe

Pourtant, avouons-le, la pièce créée par Purnell pour le Ballon d’Or est d’une simplicité qui frise l’indécence : elle comporte...un ballon d’or. Évident ? Oui. Sauf que la spécialité de Purnell étant le tourbillon, ce ballon d’or en renferme un ! Et c’est là que le talent créatif de Purnell prend sa juste mesure, avec une pièce qui s’impose par la force de l’évidence alors qu’elle est, en réalité, d’une complexité ébouriffante. 

Il faut donc imaginer une montre coupée en deux. En haut, son mouvement, avec heures et minutes centrales, et réserve de marche à 9h. Un calibre aussi compact n’est pas si simple à réaliser, surtout lorsqu’il comporte deux larges barillets généreusement dimensionnés pour entraîner le tourbillon et offrir 50 heures d’autonomie. 

Ce dernier occupe la partie basse de la montre. Du moins, c’est ce que l’on doit imaginer, car ledit tourbillon est invisible : il est encapsulé au sein du Ballon d’Or. Voilà qui donne à la pièce un double niveau de lecture inédit : les amateurs de Haute Horlogerie comprendront l’extrême complexité de la structure enfermant un tourbillon au sein d’un ballon en rotation constante ; les amateurs de football s’amuseront quant à eux du spectacle inédit d’un ballon qui tourne dans le vide, exposant ses facettes d’or à la lumière dans une scénographie luxe et ludique. Au final, chacun y trouvera son compte. Purnell est certain de marquer le point, auprès de chaque public, quel que soit son niveau de connaissance. 

Le Yéti horloger

Que manque-t-il à cette Purnell Ballon d’Or pour devenir la « talking piece » absolue ? La réponse tient en un seul mot : unique. Il n’y aura qu’un seul exemplaire de la montre remis au récipiendaire du Ballon d’Or masculin, et un autre à celle qui sera Ballon d’Or féminin. En clair, la probabilité de voir, en vrai, cette Purnell Ballon d’Or est proche de zéro. De la posséder, nulle. Ce qui en fait, par nature, le collector absolu ! Le projet « talking piece » par excellence, le Yéti de l’horlogerie : tout le monde en parle, mais personne n’a pu le voir...

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