Le diable est dans les détails

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The Devil Is in the Details - Parmigiani Fleurier
La Maison de Fleurier lance la collection Tonda PF, qui préfigure son avenir. Épure, exclusivité et excellence horlogère y sont combinées à un discrétion de bon aloi, une approche sartoriale qui est la marque d’une authentique élégance

A l’heure où les marques horlogères veulent plaire au plus grand nombre, craignent de rater une vente parce qu’il leur manque telle couleur, telle dimension, tel attribut, Parmigiani Fleurier s’oriente dans une toute autre direction. Celle d’une exclusivité assumée, d’un design subtil, d’un rapport décomplexé à la différence. C’est ainsi que la marque prend le risque de présenter sa nouvelle collection Tonda PF comme réservée aux puristes. A ceux qui savent de quoi il retourne. Aux vrais amateurs d’horlogerie. Aux connaisseurs de finitions, soucieux du détail. Bref, ceux à qui les autres ne veulent justement plus parler directement. Rien de prétentieux dans tout cela. Juste le constat que l’ostentation n’est pas une réponse aux sujets de notre temps. Que le public en quête d’icônes tapageuses a largement de quoi choisir. Et que celui qui désire une montre incarnant un raffinement élégant ne trouve aujourd’hui pas de réponse à ses envies.

Acier, Or, Platine

Imaginée par son nouveau directeur général, Guido Terreni, la Tonda PF endosse une charge et des enjeux d’importance: elle incarne le futur de la marque. A une telle exigence, la réponse ne peut être que totale. Pour s’inscrire dans l’épure chic, il faut inventer une esthétique générale et ensuite, en penser le moindre détail, le moindre recoin. La collection Tonda PF est ainsi faite. Elle repose sur une boîte de forme ronde, flanquée de longues cornes en goutte, incurvées et cambrées. Elles initient la courbe d’un bracelet intégré à la boîte, en chute, qui est lui aussi totalement nouveau. Dans sa version en acier, cette boîte est surmontée d’une lunette en platine 950. Sa moitié extérieure est moletée, un travail qui suppose d’écrouir le métal. L’autre moitié est polie et le choix du platine est justifié par la brillance toute particulière qu’il apporte. Pour la version en or rose, l’autre matière de la collection, l’entièreté de la boîte est taillée dans ce métal aux reflets chauds. Les cadrans semblent mats mais de près, ils révèlent leur vraie nature. Ils sont en réalité guillochés, une pratique courante de Parmigiani. Pour l’occasion, le motif fétiche de la maison, celui dit «grain d’orge», a été réinventé. A peine plus fin et il serait devenu invisible. Cette texture subtile passe pour mate de loin et prend la lumière d’une manière unique de près, au poignet. Plaisir égoïste parmi tant d’autres.

Le diable est dans les détails

Intégrations

Sur ce cadran, Parmigiani Fleurier a installé sa nouvelle signature visuelle. Le logo en toutes lettres cède la place à son Poinçon de Maître, un médaillon ovale, vertical, en applique, tout en volume et en décrochés, à midi. Les aiguilles javelot ont également été retravaillées. Plus fines, plus longues, squelettées, elles sont exécutées en or, puis rhodiées. Et sur cette base, la marque a installé quatre mouvements. Le premier est celui de la Tonda PF MicroRotor. Pas de seconde, deux aiguilles et la date sont sa signature. La boîte de 40mm de diamètre ne dépasse pas les 7,8mm d’épaisseur, grâce à l’utilisation d’un calibre ultra-fin doté d’un micro-rotor en platine. Il augmente le pouvoir de remontage et s’accorde avec le niveau général des finitions, particulièrement haut. La Tonda PF Chronograph embarque le calibre PF070, le chronographe intégré à haute fréquence de la marque. Mais plus encore que sa nature technique, c’est son intégration à l’habillage qui fait la différence. Bleu profond, légèrement grisé, guilloché «grain d’orge», son cadran présente des différences de niveau quasi imperceptibles, tout comme les index, avec les compteurs à sa surface. Et ses poussoirs sont fondus dans la ligne des cornes naissantes. L’intégration est un enjeu complexe quand un design épuré est confronté à des indications qui se multiplient. L’ingéniosité de la Tonda PF Annual Calendar en est un cas d’école: la date rétrograde a été poussée jusque dans le rehaut, dégageant le cadran pour ses compteurs.

Le diable est dans les détails

Insoupçonnable Précieux

La pièce la plus spéciale, par son exclusivité et sa technicité est la Tonda Parmigiani Fleurier Split Seconds Chronograph. Elle est entièrement faite de platine, boîte, bracelet et même son cadran finement sablé. Ce ton-sur-ton ultra précieux et, encore une fois insoupçonnable avant d’être passé au poignet, est interrompu par le mouvement : en or rose massif, squeletté, intégré, haute fréquence et à rattrapante. Cette série limitée de 25 exemplaires est véritablement unique. C’est d’ailleurs toute l’idée de cette collection. Les Tonda PF n’ont pas d’équivalent direct par leur sophistication, leur discrétion, et leur goût.

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