Ici à la Dubai Watch Week (DWW), le thème de l’événement est « Où le monde se réunit pour un instant ». C’est la parfaite description de ce que représente la DWW, non pas un rassemblement (trop désinvolte), non pas une réunion (qui fait penser aux heures interminables passées dans des salles de conférence), mais des retrouvailles. Les retrouvailles ont habituellement lieu entre amis ou membres d’une famille, des personnes qui se connaissent et apprécient leur compagnie réciproque, et le préfixe « re » vous apprend que ce n’est pas la première fois. Un des lancements les plus enthousiasmants de la DWW, dévoilé hier, est une collaboration de haute joaillerie entre Bulgari et MB&F, et l’histoire commence et se termine avec des retrouvailles à Dubaï.
A première vue, la connexion entre Bulgari et MB&F peut ne pas vous sauter aux yeux immédiatement ; peut-être ne serez-vous pas capable d’identifier ce que l’historique maison italienne du luxe a en commun avec une jeune (16 ans) marque horlogère indépendante basée à Genève. Mais regardez plus attentivement et vous verrez qu’elles jouissent toutes deux du succès critique et commercial, qu’elles ont toutes deux un penchant pour une horlogerie au design exubérant et, peut-être le plus important, qu’elles ont toutes deux d’incroyables forces créatrices derrière elles.
Regardez bien la Legacy Machine Flying T Allegra. Pouvez-vous déceler les éléments provenant de Max Büsser (le fondateur de MB&F) et pouvez-vous trouver ceux émanant de Fabrizio Buonamassa (directeur de la création chez Bulgari) ? Le cœur de la pièce est du pur Max, bien sûr, du pur MB&F. La première Flying T était un hommage de Max aux femmes de sa vie : sa mère, sa femme, ses filles. Il a conçu la pièce de façon à ce qu’elle soit à la fois élégante et pourtant pleine de vitalité, la quintessence de la féminité à ses yeux.
L’influence de Bulgari se sent dans le boîtier, entièrement retravaillé dans le but de souligner ses courbes et d’attirer l’attention sur la pureté géométrique de sa forme. Les barrettes sont à peine visibles, car réduites à des points discrets cachés sous la lunette sertie de diamants. Tandis que deux des trois éditions de lancement de la Flying T arborent déjà des cadrans et des lunettes entièrement sertis, cette version particulière de haute joaillerie de la Flying T Allegra ose aller un cran plus loin en utilisant des pierres colorées, certaines avec la taille cabochon caractéristique de Bulgari, pour transmettre l’élégance et le style italiens.
La Legacy Machine Flying T Allegra existe en deux variantes, une en or blanc et l’autre en or rose, limitées à 20 exemplaires chacune, soulignant la nature exceptionnelle de cette collaboration. Elles sont d’ailleurs déjà presque toutes vendues, un jour à peine après le lancement officiel.
J’ai dit que l’histoire de la Legacy Machine Flying T Allegra commençait avec des retrouvailles à Dubaï, parce que c’est précisément à la Dubai Watch Week il y a quelques années que Max et Fabrizio ont commencé à parler pour la première fois de collaborer sur une montre. Ce tout premier indice de collaboration potentielle s’est transformé en projet à part entière qui a été lancé (où d’autre ?) à la Dubai Watch Week, bouclant ainsi la boucle.
