Family first !

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Family Comes First! - Genus
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À marque atypique, construction atypique

Genus, c’est avant tout un écosystème de personnalités de premier plan de l’horlogerie qui, ensemble, ont écrit les premières pages d’une aventure peu commune. Portraits de ces figures qui portent haut les couleurs de la Haute Horlogerie indépendante

Qu’ont en commun Danny Goldsmith, Abdul Hamied Seddiqi, Felix Baumgartner ou encore Svend Andersen ? Ils sont tous acteurs directs de l’univers horloger. Mais pas de n’importe quelle horlogerie. Felix Baumgartner et Svend Andersen sont des créateurs. Ils sont également horlogers et, comme Sébastien Billières, cofondateur de Genus, ils attachent une importance première à l’indépendance. 

Allons plus loin : Felix Baumgartner est cofondateur d’Urwerk et membre de l’AHCI, Académie Horlogères des Créateurs Indépendants. Elle fut cofondée il y a près de 40 ans par un certain...Svend Andersen ! 

Ensemble, ils créent une magie mécanique qui renouvelle considérablement l’art horloger contemporain dont sont friands un certain nombre de clients avant-gardistes que l’on croise dans les enseignes tenues par... Danny Goldsmith et Abdul Hamied Seddiqi ! Ainsi s’est constitué autour de Genus un véritable « pool » d’experts, tous animés de la même passion pour la créativité et l’indépendance.

« Genus est incroyable»

« J'aime les horlogers indépendants, j'en suis passionné », s’enflamme le premier, aujourd’hui installé en Floride où il a récemment ouvert sa propre enseigne au nom univoque, « Goldsmith & Complications ». « Genus est incroyable. Une fusion de patrimoine, d'héritage, de techniques ancestrales et de matériaux modernes. Des défis techniques et un savoir-faire élevé au rang d'art. Vraiment une horlogerie haut de gamme spécifique à la tradition de la haute horlogerie. On ne trouve semblables pièces d'horlogerie nulle part ailleurs ». 

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Ces pièces, d’où viennent-elles ? Du cerveau fécond d’un horloger, Sébastien Billières, esprit libre de l’horlogerie notamment spécialisé dans les automates, une affinité qui le conduisit chez le grand spécialiste de la discipline, Svend Andersen. 

« Svend Andersen a été mon mentor »

La rencontre entre Svend Andersen et Sébastien Billières date de 2007. « Je commençai comme indépendant et chez Svend en parallèle », se souvient le second. « Il m’a formé sur de très nombreux automates. J’avais beaucoup appris à l’école d’horlogerie mais Svend, c’est l’école de la débrouillardise ! », s’amuse-t-il aujourd’hui. « C’est un passeur qui pousse à la création. Il me disait en permanence : « il faut allumer le cerveau », apprendre à réfléchir pour acquérir son autonomie. Svend m’a donné la confiance d’oser ». Une démarche qui a rencontré tout de suite un écho favorable chez Sébastien Billières, comme le confirme Svend Andersen : « Sébastien est tout de suite sorti du cadre. Il a imaginé des manières de faire qui sont astucieuses, qui usent moins les outils. J’ai parfois été un peu provocateur mais ça le stimulait ». Ce que Sébastien Billières ne nie pas aujourd’hui : « Svend Andersen a été mon mentor ». 

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Le marché Opus 

Mais avant de rejoindre l’atelier de Svend Andersen, Sébastien Billières était aussi passé chez Urwerk et fut son premier horloger. Ensemble, ils ont co-créé l’Opus V d’Harry Winston. Felix Baumgartner se souvient de cette époque. « Genus, ce sont les petits nouveaux sympas dans la famille des indépendants (rires) ! Je suis très heureux que l’équipe s'inscrive dans mes pas. Quand on est une petite équipe, comme chez Genus, les mentors et les amis sont importants. Lorsque l’on est indépendants, les premières années sont exigeantes. On ne parle pas de concurrence, car il y a de la place pour tout le monde. La créativité et l'innovation sont infinies. Au contraire, il y a une solidarité entre indépendants »

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Évidemment, l’on est tenté de voir des points communs entre Urwerk et Genus. Felix Baumgartner ne les nie pas, bien au contraire : « Genus, c'est de la Haute Horlogerie, de nouvelles manières de lire l'heure, des personnalités, de la sincérité, l'envie de faire des choses inattendues, de la passion ou de la folie…Essentiellement un même amour du travail bien fait, une rigueur dans le travail, une façon de penser hors des sentiers battus ». Autant de points communs avec Urwerk. 

Une marque pour qui, pour quoi ? 

C’est d’ailleurs cette communion d’esprit qui séduit les détaillants les plus renommés. Comme l’explique Abdul Hamied Seddiqi, « nous voyons beaucoup de clients qui développent leurs connaissances et utilisent des plateformes telles que la Dubai Watch Week pour s'immerger davantage dans la Haute Horlogerie et tout ce qu'elle a à offrir. Nous accueillons les clients qui apprécient l'art, les objets de collection et l'artisanat, pas seulement les montres. Ils sont heureux de découvrir une marque comme Genus. Au cours des dernières années, cela s'est élargi pour inclure des collectionneurs plus jeunes et plus récents qui sont essentiels pour aller au-delà de la norme et explorer davantage ce que l'industrie a à offrir ».

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Une longue route

Bien sûr, pour une jeune marque indépendante, l’histoire importante n’est pas celle qui est passée, mais celle qui reste à construire. « Compte tenu de l'agilité et de la nature adaptative de notre industrie et des passionnés de montres, les marques doivent continuer à se tenir au courant de l'évolution du paysage et rester fidèles à leur philosophie alors qu'elles cherchent à élargir leur cible démographique. Beaucoup de gens ne connaissent pas encore Genus et leurs pièces au design incomparable doivent être présentées à travers des rencontres personnelles. J'ai hâte de les recevoir à nouveau à Dubaï », poursuit Abdul Hamied Seddiqi. Un rendez-vous à ne pas manquer car, comme le conclut Felix Baumgartner, « la pression est énorme, les fournisseurs saturés de commandes, et les montants de cash à investir sont colossaux ». 

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