Highlife : la collection relancée par Frédérique Constant semble vampiriser presque toutes les annonces de la marque. Pièce dans l’air du temps, la Highlife n’est pas dépourvue de charmes. Elle s’éloigne de l’aspect traditionnel des « Classics ». Elle offre quelque chose de fondamentalement différent des « Slimline ». L’on est ici sur le terrain du sport-chic qui fleure bon les années 80 et 90, avec une approche esthétique proche de la PRX de Tissot, un soupçon d’élégance horlogère en plus.
Un concentré de Highlife en 34 mm
Aujourd’hui, Frédérique Constant complète son offre avec une Highlife Ladies. C’est un sujet bienvenu. Le segment féminin – chez Frédérique Constant comme dans toute l’horlogerie – est très largement à quartz, et souvent doté d’attributs très identitaires : diamants, nacre, aventurine.
La nouvelle Highlife Ladies Automatic casse ce schéma très conventionnel, avec une première pièce partageant sobrement les tons or et l’acier (1895 euros). Cette proposition à deux tons sur bracelet et boîte est féminine par son diamètre : 34 mm. Au centre du cadran, on retrouve le motif gravé de la Terre, signature esthétique de toute la collection Highlife. Index et aiguilles luminescents ferment le bal en survolant un guichet de date à 3h. Comme toutes les Highlife, elle est fournie avec deux bracelets (métal, caoutchouc) interchangeables sans outils.
Toutes ses surfaces plaquées or sont polies, celles en acier sont satinées. Les tons et finitions s’alternent harmonieusement mais avec un contraste marqué et une complémentarité assumée. C’est une pièce de petit diamètre mais qui a du caractère, pour celles qui n'en manqueront pas.
À ses côtés, une seconde version (1995 euros) joue la carte « full gold », avec une même Highlife plaquée or jaune. La réminiscence années 80, période phare de ce métal très voyant, est plus prononcée – et parfaitement en phase avec l’esprit vintage qui les remet actuellement au goût du jour. Dans un autre registre, les récentes Big Bang Integral « Time Only » surfent sur la même vague, en purs produits des années 80. Cette nouvelle Highlife présente également un diamètre de 34 mm qui devrait toutefois lui permettre, au besoin, de se faufiler sous une manche de chemisier pour se faire plus discrète et garder auprès de soi le reflet de ses huit index en diamant.
Duo mondain
En parallèle, Frédérique Constant annonce un duo de son incontournable globe-trotteuse, la Classics Worldtimer Manufacture. C’est l’un des succès de la marque. Elle l’exploite depuis tout juste dix ans (2012 – 2022). Il y a toujours eu une seule édition annuelle, à l’exception d’un duo en 2019.
L’édition 2022 renoue avec cette exception, en présentant simultanément deux modèles, l’un en acier (1888 pièces, 3'895 euros) et l’autre en or rose (88 pièces, 16'995 euros).
Quoi de neuf pour cette Worldtimer ? D’abord, elle reste – du moins en version acier – l’une des pièces Swiss Made dotée de cette complication les plus accessibles. Ensuite, c’est la première fois que Frédérique Constant offre un contraste si fort entre continents et océans. C’est une belle idée qui apporte plus de présence au cadran.
Ce dernier est toujours très astucieux, avec son disque jour / nuit qui permet de se passer de l’indicateur du même nom. Le compteur de date, à 6h, offre une très belle gravure soleil, mais présente ce défaut, par sa position, de masquer un créneau horaire de 4h – une omission non critique mais sur laquelle il serait intéressant de se pencher pour une évolution future de la pièce. Elle reste animée d’un mouvement automatique conçu en interne, décoré, visible par un fond saphir.
