Ligne Dior VIII

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Interview de Laurence Nicolas, présidente de Dior Horlogerie.
Communiqué



Quand Dior VIII est-elle née ?
Laurence Nicolas: Dior VIII, la 4e ligne horlogère de Dior, est née en 2011, après La D de Dior en 2003, Chiffre Rouge en 2004 et Dior Christal en 2005.

Pouvez-vous nous rappeler ce que Dior VIII évoque ?
Dior VIII évoque l'héritage de la maison Dior, un héritage fondé sur une élégance intemporelle. Elle est née du désir de la Maison d'exprimer ses codes tout en respectant l'orthodoxie horlogère suisse.

En quoi cette ligne est-elle le symbole de la maison Dior ?
Elle évoque, à travers la structure même de son bracelet, l'un des fondamentaux de la maison Dior, à savoir le travail d'architecture du vêtement cher à monsieur Dior. En effet, celui-ci disait : « Je voulais être architecte ; étant couturier, je suis obligé de suivre des lois, des principes d'architecture. »

Dior VIII est, tout comme le sac Lady Dior, dotée d'un design graphique et d'une construction précise. Sa personnalité Dior se retrouve dans la brillance et la sensualité de la céramique, qui apportent de la féminité à la montre, autant que dans le savoir-faire exigeant de la Maison, où l'envers se doit d'être aussi soigné que l'endroit. La masse oscillante, tantôt laquée noir, tantôt laquée de couleur, illustre ce point. « L'élégance est un tout, et ce qui ne se voit pas compte autant que ce qui se voit », disait Christian Dior.

La ligne est la métaphore d'une garde-robe féminine, composée de versions « jour », de versions « cocktail » (avec des baguettes de couleurs) et de versions « soir » (avec les « Grand Bal »).

 

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Pourquoi avoir appelé cette collection Dior VIII ?
Le 8 était le chiffre fétiche de Christian Dior. Superstitieux, il a ouvert sa Maison le 8 octobre 1946, avenue Montaigne, dans le VIIIe arrondissement de Paris et a appelé sa première collection « En Huit ». Depuis, le 8 est devenu également l'évocation du 8, place Vendôme, écrin des créations de joaillerie et d'horlogerie de la marque.

Pouvons-nous parler d'une montre intemporelle ou d'un phénomène de mode ?

Tout comme la haute couture est un symbole d'élégance intemporelle, cette montre revisite les codes de la Maison et utilise un vocabulaire horloger classique. Christian Dior disait du noir : « Le noir se porte en toutes occasions et à tout âge. La petite robe noire est indispensable à toute garde-robe. Je pourrais écrire tout un livre sur le noir… »

Pourquoi avoir écrit VIII en chiffres romains ?
Le style de prédilection de Christian Dior était le style Louis XVI. Les chiffres romains sont un clin d'œil à ce goût. Par ailleurs, la ligne graphique du VIII reprend la ligne architecturée de la montre.

Où sont faites les Dior VIII et, plus généralement, l'horlogerie Dior ?
Elles sont, à l'instar de toutes les collections d'horlogerie Dior, dessinées dans les studios de l'avenue Montaigne et réalisées ensuite en Suisse, de leur conception technique jusqu'à leur fabrication au sein des Ateliers Horlogers Dior à La Chaux-de- Fonds, berceau de l'horlogerie suisse.

 

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Pouvez-vous nous parler des nouveautés Dior VIII en 2012 ?
L'histoire Dior VIII, qui a débuté l'an dernier, se poursuit et, à l'instar du tailleur « Bar » qui en est la source d'inspiration première, propose naturellement de nouvelles versions en céramique blanche. Christian Dior disait : « Le blanc est pur, simple et se marie avec tout. » Le blanc, dans une maison comme Dior, a une signification toute particulière, car il est la couleur de la toile, le point de départ fondamental de la construction d'une robe. « Avec ses lignes, ses volumes, ses ombres, ses lumières, la toile est devant moi. […] Je ferai tout, d'après celle-là... », disait encore Christian Dior.

Nous poursuivons par ailleurs l'histoire du noir et proposons un nouveau diamètre 28 mm, des lunettes diamants en « serti neige » et renforçons l'histoire du calibre « Dior Inversé » commencée l'an dernier.

Christian Dior a écrit : « Le noir et le blanc pourraient suffire, mais pourquoi se priver de la couleur ? Les couleurs sont merveilleuses et vous mettent en valeur. » Nous lançons donc des versions dont le cadran est ourlé d'un fil de pierres de couleur, des versions « Grand Bal Pièce Unique » dont la masse, placée sur le dessus du cadran, est en pierre ornementale, des versions « Grand Bal » dont la masse est en plumes roses ou blanches. On retrouve également la couleur sous la forme de laque apposée sur les masses à l'arrière de certaines montres, de lunettes en baguettes d'aigues-marines, rubis, améthystes et péridots et même de glaces de fonds de boîtes colorées.

Pouvez-vous nous parler des détails cachés ?
Christian Dior disait que « l'élégance est un tout et [que] ce qui ne se voit pas compte autant que ce qui se voit ». L'horlogerie Dior soigne les détails des doublures : les masses oscillantes des versions automatiques sont laquées en noir ou en blanc pour les modèles les plus « jour » et sont en cristal saphir gravé et de couleur pour les versions « cocktail » aux cadrans ourlés de pierres de couleurs ou aux lunettes serties d'aigues-marines, d'améthystes, de péridots ou de rubis taille baguette. Le dos des boîtes est également marqué de la mention du « VIII Place Vendôme ».

Pouvez-vous nous parler des aspects techniques ?
Toutes nos montres sont « Swiss made » et naissent au sein des Ateliers Horlogers Dior, à La Chaux-de-Fonds.

La collection Dior VIII, étanche à 50 mètres, est disponible soit en quartz, pour les femmes qui ne souhaitent pas devoir remettre leur montre à l'heure quand elles l'ont délaissée quelques jours, soit en version automatique, pour les femmes qui aiment la poésie de ce mouvement.

Dior VIII est fondée sur des attributs joailliers et un savoir-faire horloger exigeant, telle la boîte ronde et fine, les index en appliques, les aiguilles facettées luminescentes, une lunette tournante unidirectionnelle, des cornes douces et une qualité de diamants (FG/VVS) et de pierres irréprochable.

Tout comme l'an dernier, les versions « Grand Bal » sont dotées du calibre « Dior Inversé » plaçant sur le dessus du cadran une masse oscillante fonctionnelle. Ce calibre est une prouesse technique, car la masse oscillante est ajourée et sertie, faite de plumes, de nacre teintée ou marquetée de pierres dures. Chaque dessin étant différent, cela requiert un recalcul total de l'inertie de chaque masse, afin d'assurer sa parfaite fonctionnalité.

 

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Pourquoi avez-vous développé ce calibre « Dior Inversé » ?

Il est la métaphore du soin apporté aux détails chez Dior, puisqu'il place sur le dessus du cadran ce qui est d'ordinaire caché (la masse). Son tournoiement crée une animation du cadran et évoque le mouvement d'une robe de bal.

Les versions Grand Bal 2012 sont-elles très différentes de celles présentées en 2011 ?
En 2011, chacun des cinq modèles était limité à 88 exemplaires. Cette année, certains modèles sont pérennes, tandis que d'autres sont limités à 88 exemplaires (celui avec les plumes notamment) ou sont uniques (dans les versions Grand Bal Pièce Unique).

Par ailleurs, ces modèles 2012 vont plus loin dans l'incandescence des couleurs, chère à monsieur Dior, dans l'originalité – créant une masse oscillante en plumes reposant sur de délicates baleines d'or blanc – et dans la prouesse technique, certaines masses ayant la légèreté et la finesse d'une résille.

Pouvez-vous nous en dire plus sur le choix de l'égérie ?
La montre de la maison Dior se devait d'être représentée par une femme. Charlize Theron étant l'image du parfum J'adore, elle s'est naturellement imposée à nous dès le lancement.

Pouvez-vous la décrire en quelques mots ?
Féminine, élégante, sensuelle, à la personnalité forte, lumineuse, flamboyante, mystérieuse, d'une beauté intemporelle.

La céramique de couleur, cela est-il envisageable dans le futur ?

Techniquement, pas pour le moment. Dior Christal est la ligne sur laquelle toutes les couleurs sont possibles grâce à l'utilisation du cristal saphir détourné en élément décoratif. Cette année, nous donnons d'ailleurs un nouveau visage à Dior Christal, plus proche des exigences horlogères traditionnelles comme peut l'être Dior VIII, mais avec des couleurs flamboyantes et « très Dior » : le rouge et le violet.

Vous avez lancé la collection Dior VIII l'an dernier. Quel bilan pouvez-vous faire un an après ?
Dior VIII a rencontré le grand succès escompté, car l'image et les clients ont été au rendez-vous. Elle a renforcé notre stratégie de montée en gamme, initiée en 2003 avec La D de Dior, et notre stratégie de positionnement unique d'horlogerie haute couture. 2012 doit asseoir cette ligne et l'inscrire un peu plus profondément dans les icônes de la maison Dior.

 

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