C'est d'abord sous les traits du crayon du designer que la Luna de Grisogono est née, passant ensuite sous l'oeil des ingénieurs qui la parent de mesures et de degrés de courbures, tenant compte des contraintes techniques usuelles pour la réalisation d'une telle pièce. Dans ce tandem original entre horlogerie et joaillerie, les artisans-bijoutiers ont également sculpté la pièce, réalisant un prototype en cire, modelant la matière souple pour s’approcher au plus près du rendu du dessin. Si précise que chaque changement même infime de ses mensurations nécessite de revoir l’ensemble.
Ici, la recherche ultime de la forme la plus harmonieuse a nécessité plus de 20 cires. Avant que la montre ne soit taillée dans la noblesse et la préciosité de l’or blanc, un dernier prototype est réalisé en laiton. Il permet d’effectuer les derniers ajustements nécessaires.
Plus de 6 mois dédiés à la recherche de la forme, de la cambrure, de la pureté et de l’équilibre parfait de la montre. Du dessin à la cire, de la modélisation en 3D à la maquette, en passant par la fonte, le sertissage ou encore le polissage.
Après avoir sélectionné toutes les pierres qui serviront à sertir la montre, le lapidaire calibre et ajuste les pierres au fur et à mesure du sertissage. C’est alors que le sertisseur entre en scène, devant lui un plan de sertissage réalisé sur la base de la maquette présente les emplacements des pierres.
Sous ses doigts habiles, disparaît alors le métal, laissant apparaître la brillance et l’éclat des gemmes, alternant les sertis traditionnels, clos et sauvages.Le boîtier de la montre se pare d’un serti traditionnel et d’un serti clos aléatoire, alors que le cadran lui revêt le serti sauvage – un serti maison signé de Grisogono.
Sur l’établi, un diamant généreux exulte, 4.7mm de diamètre que le sertisseur place à 6 heures. Soulignant le galbe de la montre, les pierres tournent autour de la lunette, venant épouser la silhouette de la pièce. Un serti rail complexe qui voit ses baguettes presque serties verticalement tant la cambrure de la partie supérieure est marquée. Pour le serti sauvage, il associe habilement plus de 35 diamètres différents de pierres, un serti affranchi créant une composition unique.
