Née minuscule en 1956, la Ladybird a marqué les esprits en intégrant le plus petit mouvement mécanique rond au monde, avec seulement 11, 85 millimètres de diamètre. À l’époque, les montres-bijoux sont à la mode et Blancpain qui est co-dirigée par Betty Fiechter, première femme à la tête d’une entreprise horlogère de renom, ne manque pas de se positionner dans le genre… et de se démarquer en établissant un record technique. Le succès est immédiat et la montre, qui séduit les élégantes, évolue au fil des années à travers notamment des modèles entièrement sertis ou des bracelets interchangeables. Aujourd’hui, pour répondre aux goûts contemporains, la Ladybird a grandi mais elle reste une petite (en taille) qui a tout d’une grande (en mécanique).
Côté design, la Ladybird se présente avec un boîtier rond de 34,9 mm de diamètre serti à grains, sur la lunette, les cornes et la couronne, de 59 diamants totalisant plus de 2 carats. Les pierres sont alignées une à une, de telle sorte que leurs facettes réfléchissent la lumière en parfaite harmonie. Le sertissage bénéficie de finitions main dignes du haut de gamme. Les maîtres de l’art dessinent des filets réflecteurs de part et d’autre des diamants, effectuant ce que l’on appelle une recoupe pour mettre en valeur leur éclat. Les grains dûment façonnés et rabattus sont séparés par des espaces travaillés avec minutie, pour ne pas endommager les pierres. Sur le cadran en nacre blanche, un cercle supplémentaire de diamants souligne un tour d’heures composé de chiffres arabes en or posés en appliques. Ils adoptent des contours arrondis et des dimensions décroissantes de part et d’autre du cadran, du 12 au 6. Quant aux aiguilles, elles sont de type feuille de sauge ajourée, une caractéristique de Blancpain, pour les heures et les minutes, de type bâton avec logo de la maison en contrepoids pour les secondes.
Et, bien entendu, il y a les couleurs pétillantes des bracelets. La Ladybird Colors se décline en version or blanc, sur des bracelets en cuir d’alligator jaune citron, orange tangerine, lilas ou blanc satiné, et en or rouge, sur des bracelets en cuir d'alligator vert paon, bleu nuit ou blanc satiné. Sept variantes pleines de vitalité qui se terminent par une boucle ardillon ou déployante en or sertie de 9 diamants.
Côté mécanique, la Ladybird Colors intègre un des mouvements de base largement éprouvé de la manufacture Blancpain, le calibre 1150. Il équipe notamment certaines Fifty Fathoms nées elles aussi dans les années 1950, alors que Jean-Jacques Fiechter avait rejoint sa tante Betty à la tête de Blancpain. À sa naissance, la Ladybird bénéficiait de plus de 40 heures de réserve de marche, un exploit à l’époque. Aujourd’hui, la Ladybird Colours est dotée de 4 jours de réserve de marche et d’un spiral en silicium amagnétique. Le mouvement ultraplat, visible à travers un fond saphir, comprend une platine perlée et des ponts anglés, satinés et décorés de côtes de Genève. Pour un maximum de visibilité sur la mécanique, la masse oscillante en or est ajourée, dessinant des motifs en cercle qui répondent en écho au visage de la montre. La ladybird Colours, c’est une petite montre-bijou mécaniquement performante. Un leitmotiv chez Blancpain.
