Bronze

Image
The Bronze Edge - Maurice Lacroix
Alors que toutes les activités dans le monde sont bouleversées par le virus COVID-19, l’utilisation de bronze en horlogerie, comme pour la montre Maurice Lacroix Aikon Venturer Bronze, mérite un intérêt particulier.

« Elle s’oxyde mais c’est un processus lent, » souligne Stéphane Waser, Managing Director de Maurice Lacroix, en faisant allusion à la patine sur le modèle Aikon Venturer Bronze sorti il y a un mois que j’ai eu entre les mains. La légère patine, un faible brunissement sur sa coque en bronze, est en fait une couche d’oxyde de cuivre qui s’est formée lorsque le cuivre a réagi à l’oxygène.

Voilà pourquoi le bronze est un matériau vivant que l’on voit rarement à l’état pur, une couleur qui dépend de sa composition, typiquement un mélange essentiellement de cuivre avec un certain pourcentage d’étain et peut-être du silicium, du manganèse, de l’aluminium, du nickel, de l’arsenic, du phosphore et du zinc.

Bronze

A noter cependant que contrairement à l’oxydation destructive comme la rouille, la patine sur le bronze est une couche protectrice qui empêche la corrosion du cuivre qui se trouve au-dessous. Cela explique la relativement bonne résistance du bronze à la corrosion dans les milieux industriels, ruraux et marins. Un bon exemple est la Statue de La Liberté à New York qui est complètement oxydée après 30 ans et sa couche de protection d’oxyde de cuivre est d’une épaisseur d’environ 0,0127 cm.

Curieusement, tandis que le cuivre, le plomb et l’or étaient déjà extraits bien avant 6500 avant JC, des métaux aussi purs étaient considérés comme trop tendres pour produire des couteaux durables pour chasser et cuisiner, selon l’ouvrage de référence The Professional Chef’s Knife Kit. Il souligne également qu’aux environs de 3600 avant JC le cuivre était allié à de l’étain pour obtenir du bronze, plus dur et plus fonctionnel, qui est devenu le premier métal suffisamment résistant pour porter des lames de couteau.

Cependant l’or, l’argent et l’acier inoxydable sont plus résistants à la corrosion que le bronze. Mais l’atout maître du bronze, ainsi que du cuivre et du laiton, est leur propriété antimicrobienne et cela signifie qu’un matériau ainsi peut tuer des bactéries nuisibles et mortelles, une affirmation confirmée par des tests d’efficacité.

Il est reconnu que les alliages antimicrobiens utilisés pour les portes, les meubles, les barrières de lit, les robinets, les lavabos et les tiges porte-intraveineuse, entre autres, peuvent servir dans les centres de santé pour réduire les risques de bactéries dangereuses, explique la Coppet Development Association, Inc.

Bronze

Ces alliages antimicrobiens seront-ils capables d’affronter les virus également ? Un article du site internet de la Harvard Medical School fait remarquer qu’une étude récente a montré que le coronavirus COVID-19 peut survivre jusqu’à 24 heures sur le carton. Ce qui est surprenant c’est qu’il peut survivre entre deux et trois jours sur le plastique et l’acier inoxydable. Comparez cela aux surfaces en cuivre où le coronavirus COVID-19 survit jusqu’à 4 heures.

Vous comprenez maintenant pourquoi les montres en bronze ont gagné en popularité bien au-delà des raisons esthétiques. L’Aikon Venturer Bronze de Maurice Lacroix est sans doute une montre fonctionnelle et sportive avec sa lunette tournante unidirectionnelle, son étanchéité à 300 mètres et son système Easychange qui permet de changer opportunément en quelques secondes le bracelet en caoutchouc pour le bracelet vintage en cuir. Avec son cadran vert de course, sa lunette à six  ‘bras’ (griffes) caractéristiques et ses inserts couleur chocolat, c’est une pièce à l’esthétique puissante.

La sportive Aikon Bronze convient mieux à ceux qui peuvent la porter facilement à leur poignet, surtout en sachant que la patine va continuellement évoluer et que l’aspect vieilli augmentera avec le temps. Elle n’est définitivement pas destinée à ceux qui sont obsédés par l’aspect propre et immaculé de leurs montres bracelets.

L’Aikon Bronze n’est naturellement pas censée être un outil contre les bactéries et les virus, mais elle donnera l’assurance à celui qui la porte que sa montre n’est pas susceptible de transporter ou transmettre de pathogènes dangereux...dans les quatre heures suivant son contact. C’est peut-être une montre plus adéquate à porter lorsque l’on se rend dans des zones à haut risque comme les hôpitaux, le dentiste, voire le médecin.

Cela dit, il faudrait sans doute songer sérieusement dans un futur proche à une montre en bronze affichant des propriétés antimicrobiennes et un chronographe avec pulsomètre.

Marque