Une fois tous les quatre ans

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Royal Oak RD#2 Perpetual Calendar Ultra-Thin 2018 © Audemars Piguet
Une période très particulière s’annonce…

Examen surprise ! Quel événement majeur n’a lieu qu’une fois tous les quatre ans, passionne une communauté de fans extrêmement enthousiastes et pousse des équipes massivement financées, hautement qualifiées (et certains diront peut-être, beaucoup trop « corporate ») à promouvoir leurs compétences internes particulières et leurs talents rares ? J’entends certains d’entre vous déclarer « les Jeux Olympiques » avec un niveau d’assurance catégorique. La Coupe du monde de la FIFA, avancent d’autres avec ferveur et conviction. Les deux réponses sont techniquement correctes, mais on est à WorldTempus, et je suis là pour vous informer que la réponse exacte dans ce contexte est : l’année bissextile.

Effectivement, l’année bissextile, un ajustement du calendrier apparemment banal, tient une place significative dans notre compréhension cyclique du temps. Tout comme l’impatience entourant les Jeux olympiques ou la Coupe du monde de football, l’année bissextile retient notre attention collective tous les quatre ans et nous rappelle les complexités de notre système de calendrier et son alignement avec les phénomènes astronomiques. L’année bissextile est calculée pour synchroniser nos calendriers avec l’orbite de la terre autour du soleil, qui prend approximativement 365,2425 jours. Sans l’addition d’un jour supplémentaire tous les quatre ans, notre calendrier se désynchroniserait graduellement de l’année solaire, avec pour conséquence des divergences saisonnières au fil du temps.

L’expression mécanique de l’année bissextile, cependant, va au-delà de simples ajustements du calendrier. Dans le monde de l’horlogerie, où le savoir-faire rencontre la précision, l’année bissextile trouve sa manifestation dans les mouvements de montres fabriqués par certains des noms les plus prestigieux de l’industrie. À travers des complications comme les calendriers perpétuels, les horlogers créent des systèmes mécaniques qui sont calibrés pour afficher le jour supplémentaire requis en février tous les quatre ans, faisant en sorte que leurs montres non seulement donnent l’heure précisément mais reflètent également la beauté nuancée de nos estimations temporelles.

Cette pratique des corrections par l’année bissextile remonte aux réformes du Pape Grégoire XIII en 1582, lorsqu’il a introduit le calendrier grégorien pour remédier aux inexactitudes du calendrier julien. Parmi les divers Grégoire et Julien que je connais, je trouve cette dynamique extrêmement cohérente avec mon expérience des personnalités portant ces noms. (Cela dit, si vous êtes un Grégoire qui est plus qu’heureux de laisser couler les erreurs de calcul du calendrier, ou un Julien qui a une conscience plus aiguë que la moyenne des formulations astronomiques précises, prenez s’il vous plaît contact avec moi et je serai heureuse d’adapter mes perceptions en conséquence.) L’ajustement du calendrier grégorien, y compris l’ajout d’années bissextiles, est depuis devenu une pierre angulaire de notre chronométrie moderne, s’intégrant sans problème aux merveilles mécaniques qui ornent les poignets de ceux d’entre nous qui ont la chance de posséder un calendrier perpétuel.

Un horloger légendaire dont les montres à calendrier perpétuel m’ont toujours fascinée est Audemars Piguet : tout simplement parce que leur immense réputation de montres symboles d’un statut social occulte souvent leur profonde légitimité en matière de grandes complications traditionnelles. Et ce sans même prendre en considération ses modèles exceptionnels multi-complications comme Code 11.59 Universelle RD#4 (une montre extraordinairement intelligente dotée d’un calendrier perpétuel, d’une répétition minutes, d’une grande et petite sonnerie, d’un chronographe à rattrapante, d’un tourbillon, d’une indication de phase de lune, et de la capacité à faire de vous la personne la plus séduisante de n’importe quelle pièce).

Ultra-Complication Universelle RD#4 © Audemars Piguet
Code 11.59 Ultra-Complication Universelle RD#4 © Audemars Piguet

Audemars Piguet a toujours produit de magnifiques calendriers perpétuels à couper le souffle. Malgré mon manque total de vision prophétique, je peux affirmer avec assurance que la marque va continuer à produire de magnifiques calendriers perpétuels à couper le souffle. Je me souviens lorsqu’Audemars Piguet a lancé la Royal Oak RD#2 Quantième Perpétuel Ultra Plat en 2018, j’en ai littéralement perdu le sommeil. Il y avait tellement de choses en elle qui semblaient impossibles. Le fait qu’elle englobait toutes les complexités de la danse entre notre planète et son soleil dans un boîtier de 41 mm de diamètre et 6,3 mm d’épaisseur. Le fait que son mouvement, le calibre complexe 5130 est en réalité 0,16 mm plus fin que le calibre 2120 de 3,05 mm, qui lui ne donne que l’heure, sur lequel il est basé. (Ceci n’a pas seulement brisé les règles de la physique, cela a aussi brisé mon cerveau, ce qui explique peut-être la phrase suivante). Le fait qu’elle a provoqué en moi, femme adulte, un amour irraisonné et ardent pour une montre. Les calendriers perpétuels sont des choses puissantes, ma chère famille WorldTempus, en particulier ceux réalisés par Audemars Piguet. Ils font des choses que vous n’auriez pas cru possibles.

Royal Oak RD#2 Perpetual Calendar Ultra-Thin 2018 © Audemars Piguet
Royal Oak RD#2 Quantième Perpétuel Ultra Plat 2018 © Audemars Piguet

Pour être juste envers les montres à quantième perpétuel d’Audemars Piguet, je suppose que nous avons été avertis de leur nature défiant la réalité et bouleversant les paradigmes. N’est-ce pas là le célèbre slogan de la marque ? Pour briser les règles, il faut d’abord les maîtriser. A bien y penser, nous voyons beaucoup de cela aux Jeux olympiques et à la Coupe du monde de football. Cela doit être quelque chose que ces événements qui ont lieu tous les quatre ans ont en commun.

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