Carrera, 50 ans déjà

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Carrera, 50 ans déjà - TAG Heuer
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Baselworld - Carrera, de 1963 à aujourd’hui: Une technologie en accélération constante, un savoir-faire affirmé en matière de design

Le prestige intemporel des courses de voitures

Vitesse, émotion, glamour. Un demi-siècle après son entrée fracassante dans le monde des courses automobiles, l’emblématique Carrera, le premier chronographe de sport conçu spécifiquement pour les pilotes professionnels et les amateurs de voitures de sport, reste à ce jour l’incarnation parfaite de l’expérience inégalée de TAG Heuer dans les sports automobiles – une adéquation totale qui a commencé en 1911 avec le Time of Trip, le tout premier chronographe destiné aux tableaux de bord des automobiles, et qui se poursuit à ce jour à travers les partenariats qu’entretient la marque avec les meilleurs pilotes et les meilleures écuries de sport automobile au monde.  

Carrera : l’histoire

En 1963, Jack Heuer, l’homme à l’origine de certaines des avancées les plus révolutionnaires en matière de chronométrage sportif, se concentra sur les besoins spécifiques des pilotes de course professionnels. Fervent amateur de course automobile et lui-même pratiquant à ses heures, il savait exactement ce qu’il recherchait : un cadran de grande taille et facile à lire ; un boîtier étanche et résistant aux chocs, suffisamment solide pour supporter l’utilisation la plus intense.

Il avait également sous les yeux la source d’inspiration idéale : la « Carrera panamericana », une course automobile mexicaine considérée comme le rallye d’endurance le plus exigeant du monde. « J’ai entendu parler pour la première fois de la Carrera dans la bouche de Pedro Rodriguez aux Douze heures de Sebring, dont j’étais le chronométreur officiel. Son frère Ricardo et lui étaient parmi les pilotes d’endurance les plus rapides, les plus malins et les plus courageux de tous les temps. Les entendre parler de la Carrera, course qu’un ami de longue date de la marque, Juan-Manuel Fangio, avait remportée en 1953 mais qui avait dû mettre la clé sous la porte en 1955 après une série d’accidents tragiques, a fait bouillir mon imagination. La simple sonorité du nom – élégant, dynamique, facile à prononcer dans toutes les langues et chargé d’émotions. C’est à ce moment-là que j’ai su que mon nouveau chronographe serait le meilleur des hommages en l’honneur de cette légende. »

Il savait également à quoi cette montre devait ressembler et quelles sensations elle devait procurer. Il s’est inspiré pour cela d’une série d’idées novatrices, dont beaucoup étaient issues du modernisme du début des années 1960 – la pureté géométrique de la nouvelle architecture d’Oscar Niemeyer, les courbes sensuelles des bâtiments et des meubles d’un Eero Saarinen ou l’esthétique propre et dégagée du Pop-Art. En même temps, la Carrera puise son design, qui fait toute sa valeur unanimement reconnue, dans les codes indémodables qui prévalent dans les sports mécaniques, comme le noir et blanc des compteurs de tableaux de bord vintage ou les gants en cuir perforé qui avaient les faveurs de Juan-Manuel Fangio et de ses contemporains.

« J’étais enthousiasmé par les nouvelles formes qui apparaissaient, par les nouvelles matières et les techniques innovantes qui étaient en train d’arriver sur le marché. Nous recherchions quelque chose qui tire parti de tout ça, qui soit à la fois novateur et audacieux tout en restant sobre, simple et dans l’esprit des sports mécaniques, sans ornementation superflue, classique et intemporel. » Jack Heuer.

Le premier chronographe Carrera fut le superbe « Panda » Edition tachymètre noir et blanc. Devenu instantanément LA montre qu’il fallait posséder pour les meilleurs pilotes d’Europe et des États-Unis, il reste l’un des chronographes les plus convoités chez les collectionneurs de montres de luxe.

Ensuite, en 1969 fut dévoilé le Carrera Chronomatic Calibre 11 breveté, le premier chronographe automatique au monde, qui marquait un tournant en matière de design horloger. Son nom, qui combinait les mots « chronographe » et « automatique », est l’un des plus évocateurs de l’histoire de l’horlogerie suisse. Équipé d’un compteur de 12 heures et d’un compteur de 30 minutes ainsi que du fameux pignon oscillant inventé par Édouard Heuer en 1887, ce chronographe était doté d’un système de double excentrique de réglage spécialement breveté et d’un piton mobile , ce qui permettait d’assurer un réglage très fin du spiral de balancier et de très fortement réduire la marge d’erreur sur le chronométrage, même dans les conditions les plus extrêmes.

Pendant la « crise du quartz » des années 1970, la collection Carrera ne se contenta pas de survivre : elle fit œuvre d’excellence en sortant une série d’éditions à quartz très populaires qui assirent le caractère avant-gardiste d’une marque entrée de plain-pied dans l’ère digitale.

Pendant la décennie suivante, d’illustres pilotes Ferrari portèrent un chronographe Carrera : Jackie Ickx, Clay Regazzoni, Mario Andretti, Carlos Reutemann et Jody Scheckter. Pendant les années 1970, chaque membre de la Scuderia Ferrari, dont Heuer était sponsor et chronométreur officiel, recevait un Carrera en or gravé de son nom et de son type sanguin.

Depuis lors, les plus grands du pilotage TAG Heuer l’ont porté : Alain Prost, David Coulthard, Kimi Räikkönen, Fernando Alonso, Lewis Hamilton, Jenson Button et Sergio Perez...

 

 

 

 

 

Carrera, 50 ans déjà

 

 

 

 

 


Chronographe Carrera Calibre 1887 - Édition Jack Heuer (45 mm) et Carrera Calibre 17 – Édition Jack Heuer 80e Anniversaire

Ces deux modèles Carrera, le premier de style vintage, le second avant-gardiste, célèbrent le 80e anniversaire de Jack Heuer, le Président honoraire de TAG Heuer.

Le premier de ces deux modèles, conçu par Jack Heuer en personne, a été produit en édition limitée à 3000 exemplaires. Le deuxième s’inspire du sensationnel Mikrogirder, dont le développement a bénéficié du concours de Jack Heuer.

Ces modèles sont des réinterprétations de la Carrera originelle de 1963, enrichies de caractéristiques techniques de pointe directement inspirées de la course automobile et de l’aéronautique. Le premier modèle, doté d’un cadran noir et anthracite frappé du logo TAG Heuer, est animé par l’audacieux calibre 1887, un mouvement chronographe automatique de 39 rubis. Le boîtier est monté sur un bracelet noir avec doublure rouge. Le second modèle arbore un cadran anthracite orné du logo Heuer d’époque en rouge et s’appuie sur le calibre 17, un mouvement chronographe automatique de 37 rubis. Il se présente sur un bracelet en cuir noir perforé avec doublure rouge. La couleur rouge s’invite également sur l’aiguille des secondes et sur la pointe des aiguilles des compteurs. On trouve un guichet de date à 6 heures et deux compteurs à 3 et 9 heures.

Le design asymétrique du boîtier rappelle celui du Carrera Mikrogirder, légèrement évasé à 12h. C’est là que sont positionnés la couronne et les poussoirs du chronographe. La signature de Jack Heuer et les armoiries de la famille, en rouge, viennent orner le fond en glace saphir fumée. À bien des égards, un hommage étonnant à la vision unique de Jack Heuer, précurseur de la technologie et du design horlogers.

 
 
 

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