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Charles Girardier

Après presque deux siècles de sommeil, la maison Charles Girardier revient sur le devant de la scène horlogère avec des pièces créatives et ludiques, masculines et féminines, mais surtout 100% indépendantes et fières de leurs origines genevoises.

A propos

Une histoire éclair qui, comme une étoile horlogère, a illuminé la cité genevoise il y a bientôt deux siècles. Dès la fin du XVIIIe siècle, Charles Girardier a exercé ses talents d’horloger au cœur de la cité genevoise. Horloger discret et peu prolixe, dont le nom s’est éteint avec lui faute de descendance, il a apposé sa signature sur de rares montres de poche. L’un des exemplaires les plus fameux est actuellement exposé au Musée d’Art et d’Histoire de Genève et un autre au Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Sur cette composition se dessine une gravure représentant une scène antique finement ciselée, d’où émerge seulement un discret cadran en email assorti de deux simples aiguilles façonnées à la main. Ce style unique où le cadran sert de toile d’expression aux arts décoratifs les plus nobles inspire toujours la renaissance de la maison Charles Girardier. Aujourd’hui, c’est toujours à Genève que la maison entreprend de faire revivre le souffle créatif de Charles Girardier. En puisant son inspiration dans une esthétique toujours très proche de ces pièces originelles, la maison a donné vie à des garde-temps masculins et féminins qui font la part belle aux métiers d’art traditionnels, tels que l’émaillage grand feu, le paillonnage ou la gravure.

La pérennité de ces métiers est aujourd’hui assurée par un entrepreneur, M. Patrick Ulm, qui a acquis en 2018 la possibilité de faire revivre cette noble signature horlogère et son esprit romantique. Il fallut près de deux ans de développements techniques et artistiques pour que les premières pièces voient le jour. La conception et la fabrication des garde-temps Charles Girardier sont réalisés dans une manufacture indépendante genevoise qui garantit à 100% l’origine suisse des composants d’habillage et du calibre maison. Avec une production extrêmement limitée, la marque se destine à une clientèle de collectionneurs avertis en quête d’authenticité et de singularité horlogère et artistique.

1759
Naissance à Genève de Charles Girardier.
1809
Charles Girardier dit « l’Aîné » devient Maître Horloger par son admission au sein de la corporation des maîtres horlogers genevois.
1839
Charles Girardier s’éteint. Sans descendance, son nom disparaît avec lui.
2018
Patrick Ulm, entrepreneur indépendant en horlogerie, acquiert la marque « Charles Girardier » et décide de la faire renaître.
2020
La Maison Charles Girardier, après deux ans de développement, dévoile ses premiers garde-temps ; premiers modèles inscrits au Grand Prix d’Horlogerie de Genève et pré-sélection du modèle Dame « Tourbillon Signature Mystérieuse Fleur de sel » dans la catégorie « Complication Dame ».
Philosophie

De son temps, déjà, la signature esthétique des pièces signées Charles Girardier affichait un certain décalage envers les codes en vigueur. Son horlogerie était plus inspirée de canons techniques et esthétiques de l’horlogerie française du milieu du XVIIIe que de son époque à cheval entre le XVIIIe et le XIXe siècle. On y retrouve les éléments qui ont fait la réputation de l’horlogerie genevoise, notamment les cadrans en émail grand feu, mais aussi la taille douce avec des gravures ornementales.La Maison éponyme qui en perpétue aujourd’hui le nom reprend à son compte cet esprit libre et indépendant qui donne vie à des pièces d’une exquise délicatesse. Ses maîtres mots : bienfacture, audace et authenticité. En mariant différents métiers d’art, elle fait revivre l’art horloger en tant que technique artisanale de prestige mais aussi en tant que véritable art décoratif qui fait appel aux meilleurs talents genevois, honorant ainsi une tradition suisse séculaire. L’art délicat du paillonnage est notamment réalisé dans le strict respect des traditions, avec la technique traditionnelle du poinçonnage d’une feuille d’or fin 24 carats ou d’argent pur, d’une épaisseur de 30 microns, soit la moitié du diamètre d’un cheveu.

Aujourd’hui, les garde-temps contemporains signés Charles Girardier sont intégralement Swiss Made, à l’exception des bracelets. Les bracelets en cuir de veau ou de ruban tissé de façon traditionnelle viennent d’une manufacture sise dans le Jura français. Cette localisation très resserrée et cette maitrise d’un approvisionnement 100% intégré permet en outre aux clients, dans l’une des deux collections actuelles, de personnaliser certains éléments pour faire de leur garde-temps une pièce aussi intime qu’unique.

Les collections

1809

Cette collection présentée en boîtier or 18 carats (rouge 5N ou gris Palladium) de 41 mm se distingue par son tourbillon qui prend place à 6h, surmonté d’une signature mystérieuse à midi (dépôt de brevet en cours), marqueur identitaire de la maison. Le cadran, proposé en trois exécutions chromatiques d’émail grand feu translucide (bleu émeraude, argenté et gris anthracite), offre un motif finement guilloché horizontal en chevrons, déployé sur une plaque en or et qui capte lumière et reflets. Les index appliqués, en or également, sont survolés de deux aiguilles dauphines quand la rotation du tourbillon en une minute indique le défilement des secondes.

1809

Au sein d’un boîtier en or 18 carats (gris, jaune 3N ou rouge 5N selon modèle), ce modèle d’un délicat diamètre de seulement 37 mm fait la part belle à l’art du paillonnage. Il se déploie sur des trois variations de cadran, Bordeaux, bleu glacier et gris anthracite, associées à des bracelets en satin tissé et survolés d’aiguilles « feuilles ». Les trois versions ont une lunette sertie de diamants. La collection se destine à la femme active, sûre de ses codes esthétiques et qui apprécie la rareté de l’objet et ses détails discrets qui en font le charme. A nouveau, on retrouve à midi la Signature Mystérieuse de la maison Charles Girardier, dont l’inspiration est puisée d’un coq de balancier ciselé issu d’une authentique montre de poche signée du Maître Horloger, il y a plus de deux siècles.

Les montres